Suite 10
La pluie du matin était oubliée.Une chaleur moins lourde invitait les vacanciers à retrouver les plaisirs de la plage.
Inutile, d’arroser ni de donner à boire aux écureuils .
Pas question de sieste; aujourd’hui le courage de marcher loin imposait à mon corps de ne plus tarder à prendre le sentier des dunes. Je pris donc l’appareil-photos et un sac pour les diverses découvertes éventuelles.
Du haut des caillebotis, je ne me lassais point de contempler pour la xième fois ce panorama océanique toujours pareil et cependant à maints égards toujours différent à chaque seconde.
Au pied d’une baïne, je distinguai le pêcheur.
Infatigable, il avançait d’un pas certain, les aisselles presque sous eau, les bras levés, supportant une ligne qu’il voulait lancer au plus loin dans l’océan; 2 autres attendaient, elles aussi, d’être lancées par ce pêcheur vigoureux.
J’allai vers lui, traversant l’eau que les rides dessinées dans le sable retenaient prisonnière.
Provocante et ironique je lui lançai :
– Tu comptes sur du bar pour ce soir ?
– Pourquoi pas, vous serez nos invités ! Et si les enfants en ont envie ils seront les bienvenus !
C’était bien là F. et son plaisir de réunir à sa table les gens qu’il aimait et dont nous faisions partie.
(Un de ces étés passés, une idylle, que l’on croyait de vacances, avait réuni son fils et notre fille, cependant, l’amour de nos tourtereaux était devenu solide. Notre fille a quitté son coin de Belgique un 1er novembre 1994 et habite avec Thierry dans cette belle région chère à mon cœur).
– Alors il faudra une pêche abondante ! Je vais, de mon côté récolter ce que la marée a laissé à découvert On se revoit au retour !
– Oui, dans quelques heures sans doute, avec toi, on ne sait jamais, me dit-il, tout en attachant un pauvre lançon au bout de l’hameçon.
L’air marin caressait mon corps nu. Le sable mouillé retenait un court instant l’empreinte de mes pas. Je m’en allais, le dos courbé, les yeux fixés sur les pierres et coquillages et lentement mais sûrement, je m’éloignais.
Je laissai de côté, une ébauche de cabane faite avec les déchets divers que la mer avait déposés sur la plage …Je l’avais vue de loin, son drapeau flottant au vent. J’y jetterais « un œil de photographe » en repassant …
A présent, je ne croisais plus personne, la rive et la dune semblaient m’appartenir.
Plus de deux heures s’étaient écoulées. Ce temps m’avait permis de dénicher quelques beaux spécimens de galets, patelles et neptunea ainsi qu’une variété abondante de dents d’éléphants.
Mes plus convoités étaient les turritelles mais, j’en avais très peu découvert jusqu’à présent. Inutile de prolonger la promenade, il me fallait rebrousser chemin.
Arrivée à la hauteur de la cabane, ma curiosité l’emporta … J’en fis le tour du « propriétaire » et vous présente la découverte
« Créer assure l’avancée de la pensée » !
A méditer me dis-je, en sautant dans les vagues …
Le retour fut plus rapide. De temps à autre, je ne pouvais empêcher mon regard de ratisser le sol. C’était fou, la rapidité avec laquelle il détectait et sélectionnait tout objet pouvant faire partie de ma collection.
C’est ainsi, que, le cœur battant, je ramassai une turritelle dont la spire était formée de 12 tours. Remplie de joie et de fierté, je la contemplai, la réchauffai dans le creux de la main.
Tu possèdes cet art ce décrire avec aisance une situation et des lieux que tu traverses avec réalisme et parfois humour. Au travers des mots et des phrases bien choisis, on sent ton amour pour la mer et pour la côte.
Ton côté collectionneuse est mis en avant mais tu sais faire ressortir la connaisseuse passionnée qu’il s’emballe pour une simple trouvaille qui semble devenir ne rareté !
Dans cet épisode qui est avant tout l’histoire d’une balade sur la plage et l’histoire d’une passion pour l’océan, on apprend que votre ami est sociable, qu’il va peut être falloir attendre avant de pouvoir manger du poisson à profusion et que les amourettes de vacances peuvent être redoutables et dangereuses pour celle et celui qui en son victimes ! Quant à tes photos, elles agrémentent ce texte avec brio.
Quant à toi, comme d’habitude, tu termines en nous retenant par un effet de surprise et une question qui reste en suspens. Tu veux être la Agatha Christie belge ou quoi ?
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quelle belle facilité d’écriture tu as ma JOSY le tout accompagné de photos dont toi seule a le secret , des détails qu »on pourrai ignorer et passer à côté sans les voir , mais toi , la curieuse de la vie ,tu mets un point d’honneur à les mettre en valeur ! …dommage que je n’ai pas trop le temps de m’attarder sur tout ce que tu as écrit ,pendant mon absence c’est tellement savoureux ! …..j’essaierai d’y revenir ! bisous et bonne route , as tu trouvé un petit hôtel entre la Belgique et Tours ? pour la nuit de jeudi , je sais où vous dormirez ! …bisous à l’adorable MARIELLE quand tu la verras …
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Et bien ma belle amie Lili, je peux te dire que le voyage se complique …. La voiture nous fait une petite crise de joint de culasse !!! Elle ne pourra être prise en main par le garage que le mardi et restera immobilisée jusqu’à mercredi 117 h. Donc, je pense que nous ne dormirons pas où tu sais !!! En plus, j’ai cherché au environs d’Alençon pour la nuit de jeudi à vendredi … Ben y a plus rien … Je pense bien que je vais devoir prendre mon courage à 2 mains faire la route d’une traite …. Dany n’a plus envie de partir … Bref, le mauvais « sort » reste avec nous quant aux voyages que nous avions envisagés … Donc, je vais dès demain, téléphoner à notre chère amie pour lui annoncer la nouvelle qui va la décevoir et moi me peiner grandement ! Bisous du Nord
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alors !pourquoi tu stoppes?? vite la suite hein toujours palpitante !!merci et bises++
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BRAVO Josy tu deviens une pro des montages j’adore tout ce qui a attrait à la mer..bon vendredi, amitiès patrick.
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Eh bien moi aussi je veux une suite là tu nous as ferrés comme des poissons , j’ai tout repris depuis le début c’est passionnant .
Bonne soirée
Bisous
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😀 😀 😀 Merci Gisèle d’avoir pris de ton temps pour lire mes bien gauches baffouilles ! Bisous de ce soir sous un ciel plus clément de Bruxelles
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Je suis sous le charme Josy de ce magnifique récit , il évoque aussi pour moi des souvenirs d’océan , de pêche, les mêmes cannes plantées dans le sol , par contre pas d’écureuils mais une pinède où les animaux étaient bien présents.
Bisous
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Quelle belle promenade au bord de l’eau !! c’est vrai que les baines sont le cauchemars des sauveteurs, tous les étés elles font des morts, en Manche ce sont des baches, enfin c’est le nom qu’elles portent ces étendues de sable qui se trouvent encerclées par l’eau.
bises
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je veux une suite moi….hée la je me suis laissée embarquée avec toi
tu ne m’as pas vue mon amie Josy j’étais la pas très loin je regardais la mer
les oiseaux et je te souriais
gros bisous de tout coeur
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ahhhhhhhhh c’est beau avec en fond cette histoire d’amour qui dure toujouts, eh oui les baïnes sont dangereuses ici plusieurs noyés chaque année
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C’est la suite de l’histoire … entr autre! Bizzz
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Ah ! Une intrique pour terminer ce magnifique récit Josy !
Bonne journée de ce jeudi !
Bisous.
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