le tableau du samedi, initié par Lady Marianne et poursuivi par Lilou et Fardoise
Pourquoi ai-je choisi ces deux peintres ! Parce que c’est dans cette terre wallonne qu’ont germé mes racines, elles ont puisé la sueur, le sang de mes ancêtres, ces hommes du charbon, mes parents … (J’ai photographié les 2 premières peintures au musée des B.A de Bruxelles et la dernière au musée des B.A de Gand).
Constantin Meunier (Etterbeek 12/04/1831, Ixelles 04/04/1905)
Peintre d’abord, sculpteur ensuite, c’est dans la Wallonie industrielle de la deuxième moitié du XIXe siècle que Constantin Meunier trouve l’inspiration qui lui donne sa stature internationale. Les mineurs, les souffleurs de verre, les puddleurs, les ouvriers de l’industrie et de la campagne sont ses premiers sujets ; il donne dans le même temps ses lettres de noblesse à une certaine manière de représenter le paysage industriel wallon. Quand viennent ses sculptures, elles sont l’œuvre d’un créateur génial.
Constantin Meunier (1831-1905) – Les toits rouges
Pierre Paulus (Châtelet 16/03/1881, Bruxelles 17/08/1959)
Le nom du peintre Pierre Paulus est définitivement lié au coq hardi, rouge sur fond jaune qu’il réalisa, à la demande de Paul Pastur en 1913, pour devenir l’emblème de la Wallonie. Cette « toile » flotte désormais sur tous les bâtiments publics wallons.
Il fait des études d’architecture à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles, où il croise la route de Constant Montald. Jeune diplômé, Pierre Paulus se tourne résolument vers sa seule passion : la peinture. À 25 ans, dégageant une atmosphère particulière de la vallée de la Sambre, il s’affirme comme le peintre des charbonnages et des usines, des mineurs et des métallurgistes, des terrils, des hauts fourneaux, des lourdes péniches chargées de charbon, des paysages industriels, sous un ciel clair ou sous un ciel de pluie, couverts de neige ou illuminés par les lueurs rouges des forges. Rapidement étiqueté comme le continuateur de Constantin Meunier, Paulus devient le chantre du Pays noir.
À côté d’œuvres de caractère social, il lui arrive de traiter des animaux, des fleurs délicates ou des natures mortes, mais c’est l’aspect réaliste et anecdotique de même que les couleurs sombres qui caractérisent alors ses peintures. « Il part d’une réalité locale et demeure attaché au décor dans lequel il a vécu, mais il exprime une vérité générale, traduit la condition humaine et le cadre souvent inhumain d’une classe sociale qui n’est plus seulement celle du Pays noir »
Pierre Paulus a été choisi pour décorer la Maison du Peuple de Trazegnies (cinq fresques ouvrières) . Dans cette commune, j’y ai vécu 12 ans)
le tableau du samedi, initié par Lady Marianne et poursuivi par Lilou et Fardoise
Hendrik Wouters, dit Rik Wouters, est un sculpteur et peintre fauviste belge, né à Malines le 21 août 1882 et mort à Amsterdam le 11 juillet 1916. Il est considéré comme l’une des figures majeures du fauvisme brabançon. Sa carrière est aussi brève que prolifique. L’artiste laisse quelque 170 tableaux et 35 sculptures.
Rik Wouters – Paysage à Boitsfort – 1914
J’ai eu le plaisir de visiter une exposition exceptionnelle qui lui était consacrée aux Musées Royaux des Beaux-Arts de Bruxelles en 2017. Près ou plus de 100 de ses œuvres peintures et sculptures ! (Mon appareil-photo a chauffé !!!)
Rik Wouters – Paysage à Boitsfort – 1914
La sablonnière 1909-1912
Pourquoi, j’ai choisi de vous présenter ces tableaux peints par Rik Wouters … Ces œuvres ont été faites à Watermael-Boitsfort, une commune non loin de mon domicile principal. Donc, je pense ne pas m’être trompée sur le thème …
Mais pourquoi donc ? Parce qu’à l’origine, le territoire de Bruxelles était largement recouvert de marécages. Bruxelles provient, en effet, d’une petite bourgade carolingienne (Bruocsella) installée dans la vallée de la Senne, rivière capricieuse, serpentant à travers les marécages.
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Le thème que nous propose Fardoise pour ce mois de mai : les yeux , le regard .
Lors de ma visite, en 2015, au musée des Beaux-Arts de Bordeaux, je suis restée, un moment, devant ce tableau. Ces deux regards ont hypnotisé le mien ! Alors, je vous le présente :
Raoul Hausmann (1886-1971) Psychogramme 1917.
Raoul HAUSMANN (1886-1971) surnommé le Dadasophe – Il est un des protagonistes majeurs du mouvement Dada.
Raoul Hausmann, est né en 1886 à Vienne, dans une famille tchéco-hongroise, où il se formera auprès de son père peintre académiste.
Cependant, très vite, il entre en rupture avec son apprentissage.
Au début du siècle, Il s’installe à Berlin et devient, en 1918, l’un des Cofondateurs du groupe du mouvement Dada-Berlin.
Dans les années 1920, refusant l’art dans sa forme conventionnelle, Hausmann invente le photomontage, juxtapositions de collages qui apportent à l’œuvre une nouvelle interprétation de l’image du monde.
Parallèlement à sa création artistique, Raoul Hausmann rédige de nombreux textes sur l’art.
En 1933, son art étant considéré comme dégénéré, il doit quitter l’Allemagne (via Ibiza, Zurich, Prague, Paris.)
Durant la seconde guerre mondiale, il survit en France dans la clandestinité. A partir de 1945, Il reprend ses créations.
De 1950 et jusqu’à sa mort le 1er février 1971, il habitera à Limoges.
Il compose plus de 80 toiles, dessins, aquarelles en utilisant les divers matériaux à sa disposition.
Ce samedi, je vous présente deux tableaux peints par René Magritte . Si vous passez par Bruxelles, allez visiter le musée qui porte son nom (juste à côté du Musée Royal des Beaux-Arts ! 5 Allez, je suis un « rien » chauvine … Il est né dans la région où je suis née alors … Loll
deux regards d’Anne-Marie Crowet
René Magritte est né à Lessines,(Belgique) dans la province du Hainaut, le 21 novembre 1898. Figure majeure du surréalisme belge, Magritte s’est rapidement entouré d’artistes belges, français et américains, qui l’ont influencé ainsi que son œuvre tout au long de sa vie. Il développe son travail selon différentes techniques artistiques : « Le surréalisme au soleil », comme il le définit lui-même, ou la « période vache » à la fin des années 1940. Les années cinquante et soixante sont marquées par les travaux et les recherches de l’artiste sur la répétition et par les grandes images magrittiennes qui assurèrent son succès. Il est décédé le 15 août 1967 des suites d’un cancer du pancréas.
La fée ignorante
« J’aime l’humour subversif, les taches de rousseur, les genoux, les cheveux longs des femmes, les rêves de jeunes enfants en liberté, une jeune fille qui court dans la rue. » Magritte
Outre de nombreux paysages (campagne, ports) exécutés à l’huile et à l’aquarelle, Hervier compose à partir de 1840 quantité de gravures, pratiquant essentiellement à l’eau-forte et à l’aquatinte, ainsi que la lithographie au crayon.
Il expose au Salon pour la première fois en 1849 — après avoir été systématiquement refusé depuis 18374 —, puis en 1850, 1852, 1855, et enfin de 1864 à 1870. (Source Wikipédia)
photo faite au Musée des Beaux-Arts de Dijon
Cour de ferme à Ennery
Historique
La composition solide, la touche large, la matière onctueuse, la palette aux tons clairs et ensoleillés et jusqu’au raffinement des accords, en un mot la sûreté du métier exaltent ici le thème réaliste et lui donnent même une certaine ampleur. Cette peinture, de 1874 dont le site près de Pontoise est identifié grâce à la mention du catalogue de la vente effectuée par l’artiste en 1875, est à rapprocher directement de la ‘Cour de ferme’ du Musée de Gouda, exécutée en 1875. (repris de : la plateforme ouverte du patrimoine)