Archives du tag ‘COINS DE BELGIQUE –’
Pas de note ni d’explication. Ça laisse la liberté d’interpréter le thème comme bon vous semble. En dire plus serait déjà orienter les photographes…
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Ce qui va suivre sont des extraits de » Flash sur photos jaunies » 1941 à … (récit de 40 pages (jusqu’aux années 1960 …) écrit pour mes proches qui seront en vie lorsque je ne serai plus)…
« …. Lorsque les Américains sont arrivés par la route de Bascoup à Anderlues, au lieu dit ‘au Roi des Belges’ tous les gens du village voulaient aller saluer nos ‘libérateurs’.
Mon père et mon frère faisaient partie de l’Armée Secrète (une branche de la résistance) .
Ce matin là, mon père avait fait jurer à ma mère de rester sagement à la maison. C’était risqué, disait-il.
La promesse faite fut oubliée et c’est à travers champs et prairies que nous partîmes au lieu-dit avec sa copine qui avait un gamin , Gérard, de quelques mois mon aîné.
Lorsque, enfin, nous sommes arrivés à destination, une foule imposante se pressait sur le bord de la route et manifestait bruyamment sa joie . Nos yeux écarquillés ne se lassaient pas de regarder ce défilé de tanks ornés de fleurs et de drapeaux….
…Quelques temps après , papa est arrivé à la maison avec 2 G.I.(voir la photo) qui demandèrent à ma mère si elle voulait bien laver et repasser leur linge ; ce qu’elle accepta ….
…Je me souviens des visites d’un soldat (que je trouvais tellement beau) ! c’est celui qui est seul sur la photo . Sans doute venait-il reprendre le linge nettoyé ? (Je ne peux l’affirmer) Tout ce dont je me souviens également, c’est qu’il remplissait les poches de mon tablier de sucreries et qu’il nous apportait des boîtes de conserves cabossées qui ne convenaient pas pour les repas des G.I mais faisaient un plat apprécié dans notre assiette…. »
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J’ai gardé les photographies de ces soldats avec au verso une adresse indéchiffrable. J’ai aussi le porte-mine offert à mon père par « Joseph ? »
Je m’en sers avec émotion, étant certaine qu’il garde en lui l’empreinte des mots écrits et envoyés à ses êtres chers.

Le « tableau », que je vous présente, n’est sans doute pas en adéquation avec notre règlement puisqu’il est composé de plusieurs photos. Dans ma mémoire, qui ne peut oublier cet épisode de vie, elles ne font qu’un !
Et puis… ! Il y a cette idée persistante dans ma petite tête … « Sait-on jamais, quelqu’un pourrait les reconnaître »… Oui, je sais, je rêve comme l’enfant que j’étais alors ….
J’ai essayé, vainement, de retrouver leurs traces … Peine perdue …
Peine profonde pour moi … !
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Je vous présente, aujourd’hui l’hôtel de ville située sur la place du Burg (véritable centre historique de Bruges).
Cet édifice, érigé au XIVe siècle dans un style gothique flamboyant, Comme vous pourrez le constater, c’est un bâtiment magnifique en pierre et dont la façade est couverte de statues.

Par le petit bout de la lorgnette est le lien qui vous permet d’accéder à quelques photos mises sur FB.
BONNE VISITE … Ce n’est qu’un début !
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28 OCTOBRE 1914 :
Une pensée pour ceux qui sont tombés sur ce petit coin de terre … En octobre 1914, la situation de l’armée belge est critique. Une armée réduite à 75 000 hommes seulement, incapable de stopper l’avance allemande, et repliée sur l’Yser, à l’extrême-ouest du pays, avec les Français et les Britanniques. Surgit alors une idée: inonder toute la plaine de l’Yser.

Un album est sur facebook : si vous avez envie de découvrir : cliquez sur : UNE TERRE DE MÉMOIRE
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Son histoire :
En 1188, la charte royale donne à Tournai le droit de cloche, signe de liberté. Pour l’accueillir, le beffroi est érigé. Dès 1217, les cloches tintent. Fortifié, rehaussé à 70 mètres, il flambe en 1391 mais est reconstruit, lui donnant son aspect actuel. Reconnu « patrimoine exceptionnel », le beffroi a connu d’abondantes restaurations, notamment en 1992. Ces travaux ont embelli l’extérieur et l’intérieur en respectant l’architecture originale.
Au cœur du beffroi, l’escalier invite à saisir le monument à travers les siècles et ses fonctions.
Le beffroi de Tournai s’enorgueillit des nombreuses figures à l’or fin qui décorent son clocher , dragon, sirènes, tritons … sont d’autant de symboles protecteurs qui veille sur la cité.

Le célèbre dragon que l’on retrouve à Bethune, Ypres Gand sert aujourd’hui comme jadis de girouette au beffroi, comme l’attestent des sceaux de la ville de 1363.
Souvent détruit ou remplacé par d’autres emblèmes (l’aigle autrichien, le bonnet phrygien, ou la bannière triangulaire. Le dragon retrouvera toujours sa place.
Même chose pour les 4 statues (hurlus) qui défendent la tour. Depuis 1443, elles ont été refaites 3 fois, ce qui prouve bien l’attachement des Tournaisiens pour leur beffroi.

Les derniers hurlus en date, tous identiques et sculptés en pierre de Tournai par Stella Laurent en 1948, représentent un soldat du moyen Age, évoquant bien le passé militaire du beffroi.
Architecture du beffroi.
Superposé de 2 corps en pierres bleues de Tournai, le beffroi compte 7 niveaux sous l’armature des cloches. La partie basse, entourée de tourelles polygonales, échelonne 3 niveaux de baies alors que la partie supérieure n’en compte que 2. Campées de contreforts, les 4 faces de la partie supérieure sont identiques et arborent un parement de style gothique tournaisien, renforcé par des croisées d’ogive et un déambulatoire longeant les fenêtres extérieures à la face nord.
Histoire du carillon :
Dès le 12e siècle, les carillons habitent les églises et les beffrois de Flandre. Malgré leur saisie à la Révolution Française, la Belgique en détenait de très beaux. A Tournai, le beffroi est doté d’un carillon en 1535 . Comportant d’abord 15 cloches puis 43 en 1747. Il en comporte actuellement 55. Jouant en mode automatique ou manuel, le carillon marque l’écoulement du temps et permet des concerts d’été par les carillonneurs.
Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1999, 32 beffrois dont celui de Tournai sont classés à l’UNESCO. Ces beffrois de Flandre et de Wallonie sont les premiers modèles de l’architecture civile. Leur typologie et leur forme sont capitales dans l’histoire. Le beffroi de Tournai est le plus ancien beffroi de Belgique et a instauré le type « tournaisien ».
Si l’envie vous prend de monter ses 257 marches et d’admirer le panorama
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Les quais de l’Escaut 
Vecteur de l’essor économique de la ville depuis l’époque gallo-romaine, l’Escaut demeure encore aujourd’hui le lieu de passage privilégié d’une soixantaine de bateaux qui le traversent quotidiennement. Observatoires, ponts et passerelles offrent à celui qui s’aventure le long des quais un panorama inédit.

Le Pont des Trous
Le Pont des Trous de Tournai faisait partie de la seconde enceinte communale.
« La tour de la rive gauche (tour du Bourdiel) a été construite en 1281, tandis que celle de la rive droite (tour de la Thieulerie) date de 1304.Les tours sont plates du côté de la ville et arrondies vers la campagne pour mieux résister aux boulets de canons ».
(côté ville)

(vers la campagne)
Au XIIIe siècle, la prospérité de la ville entraîne une démographie galopante et, en corollaire, l’obligation d’assurer la sécurité de tous. En 1281, la grande enceinte communale touche la rive gauche de l’Escaut que surveille la tour de Bourdiel (du bord de l’eau). L’achat par Tournai du quartier de Bruille, sur la rive droite, permet de poursuivre l’encerclement de la cité sur plus de 5 km. Face à sa jumelle, se dresse à son tout la tour d la Thieulerie (tuilerie) en 1302. Enfin, vers 1329, une courtine enjambe le fleuve. Attestent de son utilité militaire, les 3 mètres d’épaisseur des murailles, les meurtrières, l’étroitesse des portes. L’intelligence des bâtisseurs ouvre à l’air et à la lumière la face côté ville. Plus grande porte d’eau de l’époque à ce jour conservée, le Pont des Trous fut témoin de nombreux combats.
Souvent menacé, aménagé, il échappe de justesse à une destruction totale en 1940, seule l’arche centrale étant détruite .
Dès 1946 y débutent de très importants travaux, les tours sont rehaussées de 2,4 m., les arches sont démontées puis rebâties avec un élargissement pour celle du centre afin de faciliter le passage des péniches.

La suite un autre jour … et bientôt le lien vers l’album !
Bien à vous tous et toutes
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Les corporations de métiers ont été les principales organisations de la vie professionnelles du Moyen-âge au début du XIXe siècle
Dès le Xe siècle, l’expansion économique de l’Occident amena la renaissance des villes, animées par l’artisanat et le commerce. Marchands et artisans, méprisés par la noblesse et mal vu par le clergé, se trouvaient en dehors des cadres traditionnels d’une vie féodale essentiellement rurale. Leurs activités avaient des exigences propres et ne pouvaient s’accommoder de la fiscalité et des arbitraires seigneuriaux. Ainsi les corporations se formèrent et se firent reconnaître par les seigneurs féodaux et par le roi. Contre argent, elles obtinrent le monopole professionnel et le droit de s’administrer elles-mêmes.
Tous ces privilèges furent écrits dans des chartres et en signe de leur pouvoir et de leur autonomie, elles eurent chacune un sceau qui authentifiait leurs actes mais également leur propre bannière emblématique.
Lors de troubles survenus en juin 1423, les gens de métiers craignant une mainmise bourguignonne sur les affaires de la ville décident de réclamer aux Consaux leurs bannières. Après l’octroi de la charte de 1424 par le roi Charles VII et afin de participer à l’administration et au gouvernement de la cité, cinquante-cinq professions furent réunies sous 36 bannières. C’est ainsi que les corps des métiers ou corporations acquirent une importance politique considérable. Chaque corporation comprend 3 degrés : les maîtres, les compagnons et les apprentis
Représentés à la Chambre es Arts et Métiers, ils jouèrent un rôle important dans la vie de la cité.
Aujourd’hui 23 de ces bannières flottent désormais sur la Grand-Place et restent le témoignage de l’appartenance ancestrale de Tournai aux libertés démocratiques.
Les bannières des corporations de Tournai
LES APOTHICAIRES 
L’entrée en apprentissage requiert une certaine fortune (pour les études, les frais de maîtrise et l’officine), des connaissances (grammaire, latin, rhétorique), un minimum de quatorze ou seize ans et parfois l’appartenance à la religion catholique. Apprentis (stage pratique), puis compagnons (perfectionnement), les futurs maîtres passent des examens, notamment sur les plantes, la composition et la préparation des médicaments, et doivent réaliser un chef-d’œuvre, de difficulté variable suivant les communautés. L’ouverture de la boutique, signalée par une enseigne au sujet caractéristique, s’accompagne de certaines formalités et d’un serment.
Patron : Saints Côme et Damien
LES ORFEVRES 
Les communautés d’orfèvres, organisées en puissantes corporations depuis le XIIème siècle, ont pour prérogative exclusive de « fabriquer et vendre tous les objets d’or et d’argent, quels qu’ils soient, et de les orner de pierreries ». Un apprentissage de huit ans est nécessaire avant la présentation d’un chef-d’œuvre, l’admission à la maîtrise et l’enregistrement d’un poinçon, marque personnelle du nouvel orfèvre. Il leur était interdit de travailler le dimanche, les jours de fête et les trois jours entourant Noël. Dès le XIVème siècle, chaque communauté d’orfèvres a son poinçon dit de jurande. Ce poinçon certifie le titre du métal (la qualité de l’alliage) et donc sa conformité avec les ordonnances en vigueur. Au XIVème et XVème siècles, chaque orfèvre fait l’acquisition de son propre poinçon. Ce « poinçon de maître » lui sert de signature professionnelle et de garantie vis-à-vis des acheteurs.
Patron : Saint Eloi
LES MARECHAUX-FERRANTS 
Cet artisan et ses apprentis travaillent tôt le matin et tard le soir. Voyageurs, cavaliers, paysans se pressent dans l’atelier qui ne désemplit pas. On y veille parfois. C’est un lieu convivial, comme le café ou la place du marché.
Sûr de lui et expert écouté, le maréchal est aussi vétérinaire, dentiste et guérisseur. Son marteau, comme celui du meunier, a le pouvoir de guérir.
Patron : Saint Eloi
LES BATELIERS

La ville étant traversée par l’Escaut, tous les métiers découlant de ce phénomène géographique existeront au sein de corporations telles les bateliers.
Péniches et mariniers. D’écluse en écluse, de courant de rivière en chemin de halage, les bateliers ont la vie rude. Seuls, les bateliers pouvaient transporter les marchandises par eau pour la ville et sa banlieue aidés par les compagnons pilotes qu’ils avaient nommés. Les gains de chacun étaient remis à un receveur qui en faisait la répartition entre tous les membres
Patron : Saint Nicolas
LES MAÇONS 
L’accession à la maîtrise donne au maçon le droit de faire « acte de maître », c’est-à-dire d’entreprendre des travaux pour son compte et d’embaucher. Il est garant pendant dix ans de la qualité de ses ouvrages sans pouvoir dégager sa responsabilité en accusant architecte ou propriétaire. Il peut faire condamner à de fortes amendes le compagnon qui voudrait faire acte d’entrepreneur à sa place.
Pour accéder à la maîtrise, il faut réaliser un chef-d’œuvre jugé par la communauté des maîtres maçons, fournir des garanties de « bonnes vie et mœurs » et payer les droits d’enregistrement de son nouveau titre.
Au Moyen Age, la même corporation comprenait les maçons, les tailleurs de pierre, les plâtriers et les morteliers ; les uns et les autres étaient sous la surveillance du maître maçon qui dirigeait la construction.
Patron : Saint Blaise
LES POTIERS 
La situation sociale du potier est très variable selon sa place dans la hiérarchie du métier et l’importance des ateliers. Les maîtres potiers, propriétaires de leurs ateliers sont des gens aisés, qui savent lire, écrire et compter. En revanche, les maîtres potiers-métayers sont souvent aussi pauvres que des ouvriers.
Le tourneur est le plus qualifié, le plus apprécié et le mieux payé des ouvriers. Il est rémunéré à la pièce, au compte ou à la journée.
Patron : Sainte Catherine
Et puis d’autres … 
LES TAPISSIERS
Jusqu’au XIIIème siècle, le terme de TAPISSIER, sert à désigner indifféremment ceux qui créent, qui fabriquent des tapisseries ou des tapis, qui exécutent des ensembles décoratifs, qui utilisent tous les textiles et cuirs, contribuant au confort et à la décoration des intérieurs. Regroupés très tôt en corporation, les tapissiers, dont l’activité initiale est la décoration murale des églises, fréquentent les « grands » du royaume et jouissent à ce titre de nombreux privilèges. Il prenait alors le titre de « Valet Tapissier » et pouvait porter l’épée. Les Tapissiers-Courtepointiers fournissaient les meubles de tapisserie, des lits, et même des équipages de guerre.
Patron : Saint François d’Assise
LES BOUCHERS
Les bouchers se trouvent réunis en une puissante corporation. Eux seuls pouvaient abattre, dépecer et faire le commerce de viande.
La ville médiévale est le théâtre d’activités professionnelles variées. Parmi ces professions, les métiers de l’alimentation ont une place fondamentale dans l’économie urbaine en raison de leur fonction nourricière. Dans cette économie, le boucher occupe une place emblématique et primordiale. En effet, contrairement à une idée reçue les habitants des villes au Moyen-âge sont de grands consommateurs de viande. Il en résulte une grande richesse du boucher dans les villes, ce qui lui vaut d’être bien souvent jalousé voire méprisé en raison de la nature même de son métier : la mise à mort. Les bouchers font preuve d’un esprit d’indépendance et de défiance envers les autorités.
Patron : Saint Nicolas
Je prépare un album-photos qui vous invitera à me suivre au gré de mes pas … (à tout bientôt )
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Je vous emmène à Tournai, la ville aux cinq clochers !
Située en Belgique dans le Hainaut
TOURNAI ne se résume pas seulement à un beffroi et à une cathédrale, certes, exceptionnels, je vous propose aujourd’hui une petite visite chez les Totems. (tous ces personnages sont figés dans le bronze).
15 statues créées par l’artiste Christine Jongen et coulées dans les ateliers de la fonderie Francart à Crisnée.
En voici quelques-uns !

Symbole favorable de puissance et de pouvoir, cet animal fabuleux de l’imaginaire médiéval perché au sommet du beffroi, a longtemps été considéré comme l’emblème protecteur de la cité.


Ce masque de carnaval amusait les enfants en leur tendant un morceau de pain imbibé de sirop attaché à un bout de ficelle.
Les enfants devaient l’attraper avec la bouche sans s’aider de leurs mains.

Ce fonctionnaire communal veillait à la sécurité de la ville en ouvrant et refermant quotidiennement la porte fortifiée. Une fois la porte fermée, nul ne pouvait se rendre à l’intérieur.

Il symbolisait une des industries qui a fait la renommée de Tournai au Moyen-âge : les lames funéraires et les fonds baptismaux. Conçus et réalisés en ville, ceux-ci étaient exportés via le fleuve de l’Escaut.

L’arc constituait l’arme par excellence des grandes batailles et des sièges médiévaux. Le nombre de tours à Tournai était d’ailleurs fonction de la portée des flèches.

Le serment :
Tournai comptait 4 compagnies urbaines veillant à la sécurité de la ville. Elles sont encore représentées aujourd’hui au 4 coins du beffroi.

Ce grand roi mérovingien, père de Clovis est mort à Tournai à la fin du Ve siècle. Sa tombe riche d’objets précieux a été retrouvée auprès de l’église Saint-Brice

L’arbalète, arme redoutable des guerres médiévales, était pratiquée à Tournai par une compagnie placée sous la protection de Saint-Georges.

Alexis Saragosse a été déposé dans la Tour des enfants trouvés au début du XIXe siècle. Tout au long de sa vie, cet orphelin a été la risée de la population tournaisienne.

L’évêque, chef du diocèse siégeant dans la cathédrale, constituait un pouvoir politique très important au sein de la ville.

Les chanoines étaient des dignitaires de la cathédrale parmi lesquels on choisissait l’évêque. Leur ensemble s’appelait le chapitre et représentait un pouvoir considérable.

L’hôpital Notre-Dame accueillait des malades non contagieux soignés par des religieuses obéissant aux chanoines et respectant les principes de confort relatifs aux malades.

Cet architecte de génie du XIXe siècle a réalisé de nombreuses constructions, notamment l’aménagement de la place Reine Astrid et de somptueux édifices privés de style néo-classique.
Lorsque je revisiterai Tournai et son musée des Beaux-arts (mais c’est pas demain!) J’irai à la recherche des autres totems !
Je vous présenterai, sr un prochain billet, les bannières des corporations … et une petite visite en ville en n’oubliant pas le beffroi ni une toute petite partie de la cathédrale (cette dernière étant toujours en restauration !)
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2 eme étape : HONDSCHOOTE (Nord de la France)
Chef lieu de Canton, Arrondissement de Dunkerque
Communauté de Communes de Flandre…
Lille 63 km, Dunkerque 24 km , Bergues 11 km
Gros bourg situé à quelques kilomètres de la frontière belge et non loin des longues étendues de sable fin qui bordent les plages de Bray-Dunes et de Dunkerque.
Ces villes et villages , jouissent également d’un riche patrimoine culturel où l’architecture flamande (XVIème) règne comme au temps jadis. (voir billet complet). et l’album qui lui est consacré http://HONDSCHOOTE

Edifié entre 1556 et 1558, dans le style régional, l’Hôtel de Ville possède un double visage architectural. Lors d’une restauration à la fin du 19e siècle (1862-1870) par l’architecte Outters, la façade côté grand place a été transformée par l’accentuation de la régularité en déplaçant la porte vers le centre dans un souci de symétrie. Cette transformation a entraîné la disparition d’une bretèche maniériste portant la date de 1606. Cette façade est la seule à être classée Monument Historique.
L’arrière de l’Hôtel de Ville est différent en architecture par rapport à la façade.

C’est une église médiévale du XVIème siècle avec un transept très saillant et les bas-côtés aux dimensions d’une église urbaine. La tour de 82 mètres reconstruite au XVIIème siècle (1513), flèche maçonnée refaite en 1848 par les architectes Planckeel et Outters.
En 1580, l’église est endommagée par les troubles et transformée entre 1602 et 1620 suivant le principe de l’église-halle.
Au XIXe siècle, il y a eu quelques restaurations diverses ainsi que la construction d’une sacristie néo-gothique en 1868 par Outters.
L’intérieur est obscurci par la présence de vitraux très colorés développant le thème des grandes étapes de l’histoire chrétienne de France.

« Buon La Forza Meglio L’Ingegno 1832 » :
« La force c’est bien. le génie, c’est mieux »
Ce moulin a été acquis à la Comtesse d’Hornes, Dame d’Hondschoote, depuis plusieurs siècles mais existait et appartenait aux Barons d’Hondschoote bien avant 1547 ainsi qu’on le vérifiera par les comptes-rendus à la terre d’Hondschoote. Un plan d’Hondschoote fait par J. De Deventer vers 1560, mentionne bien ce moulin sans son nom actuel.
Le 2 décembre 1773, le Bureau des Finances de Lille rendait une ordonnance interdisant de construire et laisser tous les moulins à vent à moins de 250 pieds (74.40 m) des routes. A Hondschoote, 6 moulins furent concernés dont le Noordmeulen, son propriétaire eut 3 ans de délai pour déplacer son moulin qui se trouvait à l’origine de l’autre côté de la route.
Le Spinnewyn
Le moulin Spinnewyn a été construit en 1993, cent ans après sa démolition, mais surtout deux cents ans après avoir servi de redoute lors de la bataille d’Hondschoote.
Sa structure en poutres chêne massif contient des meules permettant de moudre de la farine avec la force du vent.
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PAS LOIN DE CHEZ MOI … AU PLAT PAYS !
Le paysage est agraire. Champs et prés parsemés de fermes flanquées d’étables et de silos,
çà et là, dans la plaine, pointe un clocher signalant un paisible village, se profilent saules
et peupliers, sommeille un moulin. Si les églises, les châteaux, les musées de cette
contrée ne jouissent pas d’une réputation prestigieuse que connaissent certains hauts
lieux culturels de Belgique ou d’ailleurs, ils présentent l’intérêt de la diversité,
tant historique qu’artistique.
J’ose espérer que vous aurez plaisir de découvrir avec moi ces charmes cachés au
détour des sentiers.
1ère ETAPE –d’ une longue série –
« Qui m’aime … me suive … »
Son château : 
Ce château est le premier d’une série que je vous
propose de visiter …
L’état actuel du château est le résultat d’une restauration importante à la fin du 19e siècle.
Une 1ère reconstruction avait eu lieu au 16e après que le bâtiment eût été incendié
par les Gueux.
Le matériau utilisé est de la brique claire, traditionnelle dans la région. Le style Renaissance
apparaît dans les fenêtres à meneau, symétriquement alignées, et les pignons à redent
trahissent l’influence espagnole. Mais la situation du château, son retranchement
au-delà des douves, prouve que ses origines remontent à un passé lointain.
A l’intérieur, cheminées, plafonds, lambris et céramiques mettent en valeur un
riche mobilier. On appréciera aussi les œuvres d’art rassemblées par le dernier
propriétaire, A. Mergelijnck.
Son église : 
UNE ARTISTE !
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