SUITE DE VAILLE QUE VAILLE …


Nous prendrons les chemins de pierres, de grès ou mieux de dunes,
irons jusqu’au profond de nos plus fous désirs.
Je t’appellerai Amour … ma liberté,
mon éternel printemps dans mon dernier hiver.

 

Nous prendrons des sentiers inconnus,
 ceux qui veulent, aux amants, tirer la révérence.
Je t’appellerai Amour… ma belle désespérance.
De mon dernier hiver,
 un éternel printemps brillera de ses flammes
 m’éloignant un instant
des cimetières.
 
Je te dirai, doucement,
reste en moi un moment.
Et nous irons , sans heurt,
au plus haut de la cime,
étonnés et heureux de notre intrépidité.
 
 Nous irons,  Amour,  en toute liberté
cueillir le bonheur, cette fleur accessible
à ceux qui savent aimer.

 

T’emporterai, mon dernier amant
mon dernier printemps
sur la dune, la grève.

 

Ils sont fous diront certains,
fous d’amour diront d’autres.

 

Dans ton été, tu reverras nos pas scellés.
Je viendrai te murmurer à l’oreille,
 tu entendras mes cris passés …
Et tu riras sans doute, te souvenant de nos jeux les plus doux.
Je t’appellerai … Amour ! Toi ma liberté.

 

Pourquoi ce billet, diront certains …
Elle a souffert, diront d’autres … 
Mais toi, l’ami, qui me connait si bien,
tu souriras sachant que j’ai toujours aimé
faire la nique au destin. 
Et tu diras, sacré Josy! 
un peu plus et je l’aurais crue.
Ajoutant cependant, « elle est trop fière,
trop rebelle, cela ne lui ressemble pas…
Mais beau billet quand même « …

Note de l’auteure : Allez ne pleurez pas dans les chaumières, c’est pas la mort du cygne.  Comme, j’ai ici, le dernier mot, je vais vous dire que la conclusion de l’ami me laisse un doute … Amicalement vôtre