Et voici le dernier temple que j’ai visité


Segeste

DSC_4543 (2)

La vieille ville était située sur les pentes du mont Barbaro et il semble qu’elle ait été abandonnée progressivement après la conquête romaine puis détruite par les Vandales.

Le temple solitaire de Ségeste se dresse en dehors de la zone urbaine, sur les pentes des flancs occidentaux du Mont Barbaro. Témoin parmi les plus significatifs de l’architecture dorique, il date de le 2e moitié du Ve siècle av.J.C.

DSC_4541 (2)

Le temple solitaire de Ségeste se dresse en dehors de la zone urbaine, sur les pentes des flancs occidentaux du Mont Barbaro. Témoin parmi les plus significatifs de l’architecture dorique, il date de le 2e moitié du Ve siècle av.J.C.
Le temple solitaire de Ségeste se dresse en dehors de la zone urbaine, sur les pentes des flancs occidentaux du Mont Barbaro. Témoin parmi les plus significatifs de l’architecture dorique, il date de le 2e moitié du Ve siècle av.J.C.
DSC_4560 (2)
Tout autour du temple …

Ce temple inachevé présente une série de colonnes, puissantes, archaïques posées sur un soubassement à 3 gradins soutenant la puissante structure architravée, avec les 2 tympans sur le fronton. 

Ce temple inachevé présente une série de colonnes, puissantes, archaïques posées sur un soubassement à 3 gradins soutenant la puissante structure architravée, avec les 2 tympans sur le fronton
Ce temple inachevé présente une série de colonnes, puissantes, archaïques posées sur un soubassement à 3 gradins soutenant la puissante structure architravée, avec les 2 tympans sur le fronton

DSC_4573 (2)

DSC_4577 (2)

DSC_4584 (2)

Voilà, pour les temples, c’est terminé !

En espérant ne pas vous avoir « ennuyé »…

Prochainement, je vous emmène dans un merveilleux cloître avec des chapiteaux à couper le souffle !!! 

A TOUT BIENTÔT… MERCI DE ME SUIVRE … BISOUS  

SUITE DE MA DÉCOUVERTE DE SICILE – LES TEMPLES DE SELINUNTE


SELINUNTE

DSC_4598 (2)

Le parc archéologique créé récemment,  englobe une vaste partie du territoire de Castelvetrano où, entre la colline de la Gaggera,  à l’ouest, et la colline orientale à l’est, sont disséminées les ruines de l’ancienne ville de Sélinunte.

Le premier établissement remonte au VIIe siècle av.J.C, près du fleuve Selinos (l’actuel Modione).

Temple G avec à l'arrière le temple E
Temple G avec à l’arrière le temple E

La caractéristique la plus curieuse des temples  est qu’ils sont désignés par des lettres de l’alphabet.  La cause, il n’a pas été possible de remonter aux divinités auxquelles ils étaient consacrés.

C’est pourquoi,  vous verrez en légende sous les photos présentées  les lettres  E et G …

TEMPLE   E (Ve s. av.J.C) 

temple E (3)

Se présente comme le résultat d’une restauration réalisée à une époque très récente avec l’emploi, très discutable , de techniques modernes de construction . 

A l’origine, c’était un temple dorique périptère, caractérisé par 6 colonnes sur le devant et 15 le long des côtés longs.  Il  fut construit dans le 1ère moitié du Ve siècle avt J.C, Certaines interprétations des figurations mythologiques (dont certaines se trouvent au musée archéologique de Palerme) font supposer que le temple était consacré au culte d’Héra.

(Ces notes sont extraites du livre « Art et Histoire » de la Sicile)

DSC_4601

temple E (4)

DSC_4635 (2) - Copie

TEMPLE  G

Est certainement l’ un des  plus monumentaux de l’antiquité classique et le plus vaste.(110,36 x 50,10 mètres). Sa construction fut commencée dans le 2e moitié du VIe avt  J.C .  Il était sans doute consacré à Zeus ou à Apollon.  

Temple G
Temple G

Mais il fut détruit par les Carthaginois avant d’avoir été achevé. C’est donc un amas colossal de ruines que nous visitons. Il comptait, à l’origine 8 colonnes sur le devant et 17 sur les côtés longs.  Le naos situé à l’intérieur, est caractérisé  par une double colonnade, formée par 10 colonnes de chaque côté, précédé d’un pronaos à 4 colonnes.  

 DSC_4597 - Copie

DSC_4618 (2)

DSC_4626 (2)

 Temple G (3)

Et puis , plus loin, … encore des fouilles …

DSC_4639 (2)

 A tout bientôt pour la suite, un dernier temple, c’est promis,  celui de Segeste ….

Après nous visiterons Monreale et Palerme … Mais une découverte à la fois !

DSC_4405 (2)

SUITE ET FIN DE LA VISITE D’AGRIGENTE –


Temple d’Hercule

DSC_4494 (2)

Parmi les nombreuses ruines se dressent encore 8 des 44 colonnes qui composaient autrefois le temple.  Elles ont été découvertes en 1924.  Ce temple dorique, probablement le plus ancien des temples d’Agrigente (vu sa structure très allongée), date du VIe av. J.C. et se caractérise par l’originalité de son plan qui comprend 3 degrés qui délimitent la plateforme rectangulaire.

DSC_4495 (2)

DSC_4498 (2)

Temple de Castor et Pollux

DSC_4526 (2)

Dédié aux Dioscures, les jumeaux nés de l’union de Jupiter et Léda.

Les 4 colonnes (emblème d’Agrigente) se présentent après une reconstruction effectuée au cours du XIXe siècle par le sculpteur V. Villareale et par l’architecte S. Cavallari.  Ces colonnes sont ce qui reste d’un temple construit au 4e siècle .

(Certaines notes mises sur les différents billets concernant la vallée d’Agrigente ont été extraites de différents livres concernant la Sicile)

DSC_4525 (2)

Et pour terminer voici quelques photos de la ville entourant la vallée

DSC_4434 (2)

DSC_4464 (2)

DSC_4415 (2)

DSC_4488 (2)

A demain  ….

pour la visite de  Sélinunte et ses temples  (2)

Merci pour l’intérêt que vous portez à mon modeste blog ! 

Bisous ! 

SUITE DE LA VALLÉE DES TEMPLES D ‘ AGRIGENTE – LE TEMPLE JUPITER


Le Temple Jupiter

DSC_4502 (2)

Nous sommes à l’intérieur du temple de Zeus Olympios , vaste de plus de 6000m2 (56,30×112,70 m.) 

Le temple de Zeus, ou Jupiter Olympe, construit en calcarénite locale,  est l’un des quelques édifices sacrés d’Agrigente dont l’attribution à la divinité est certaine et était le plus grand temple dorique d’Occident.  On connaît ce temple grâce à 2 sources anciennes.  Polybe(IIe siècle av.J.C.) en parle dans ses histoires comme d’un ouvrage incomplet et Diodore de Sicile ( 1er siècle siècle av.J.C.) en donne une description détaillée qui s’avère , cependant, problématique sur certains points.  Sur base de ce passage, la réalisation du temple se situe après la victoire remportée contre les Carthaginois à Himère en 480 av.J.C.  Les études les plus récentes mettent en discussion cette datation, car le projet du temple de Jupiter Olympe se différencie de ceux du temple d’Athéna à Syracuse et du temple d’Himère, tous les deux réalisés après les accords de la paix de 480 av.J.C.  Il n’est pas donc à exclure que le projet du temple et le commencement des travaux de réalisation remontent à une date antérieure et qu’ils soient à mettre en rapport avec le début de la tyrannie de Théron (488-472 av.J.C.).

DSC_4499 (2)

DSC_4501

Les vestiges monumentaux visibles aujourd’hui sont tout ce qui est resté après les destructions d’époque ancienne et récente, ainsi que celle du XVIIIe siècle, lorsque les ruines, exploitées comme des carrières, ont fourni la pierre pour la construction du môle de Porto Empedode (149-63). 

DSC_4512 (2)

L’édifice grandiose se dressait sur une imposante plateforme rectangulaire sur laquelle avait été bâti un  soubassement (crepidoma) de cinq gradins, dont celui de dessus, deux fois plus haut que les autres, formait une sorte de podium ,séparant nettement l’élévation du temple de l’aire environnante.  Au lieu de l’habituelle galerie à colonnades ouverte (peristasis),  il y avait un mur d’enceinte renforcé par des semi-colonnes  doriques (pseudo-peristasis), sept sur les côtés courts et quatorze sur les côtés longs, auxquelles correspondaient, sur la face intérieure des pilastres rectangulaires.

L’une des caractéristiques les plus extraordinaires du temple sont les Télamons ; hauts de 8 mètres environ, ces colossales figures mythologiques masculines assuraient le symbole des « barbares » carthaginois vaincus.

(Copie)d' Un des colossaux télamons qui ornaient le Temple Jupiter Olympien . L'original se trouve au musée archéologique
(Copie)d’ Un des colossaux télamons qui ornaient le Temple Jupiter Olympien . L’original se trouve au musée archéologique

 …. Si l’envie est toujours là, demain, nous terminerons la visite d’Agrigente avec les temples Castor et Pollux ainsi que le Temple d’Hercule 

Merci pour votre visite sur mon modeste blog ! 

VALLEE DES TEMPLES – AGRIGENTE – DU TEMPLE JUNON AU TEMPLE CONCORDIA


Le temple de Hera Lacinienne (Junon)

temple Junon (7)

 Construit  aux environs de 450-440 av. JC , l’édifice, orienté à l’Est, comme les autres temples de la vallée, a les dimensions suivantes :

La haute plateforme rectangulaire, montée sur 4 énormes gradins mesure 41,106 m. de longueur et 20,260m. de largeur ; elle forme un double carré qui occupe une superficie de 832.807 m2.

L’ensemble atteignait la hauteur de 15,31 m.  34 colonnes reposent sur la base, dont 6 en façade et 13 sur les longueurs – y compris celles des angles – Chaque colonne est formée de 4 tambours creusés de 20 cannelures à arêtes, de 6,32 m de ht et de 1,70 de diamètre.

temple Junon (6)

Déclaré monument national en 1748, on peut encore admirer 30 colonnes, dont 16 ont encore leurs chapiteaux. (On distingue encore sur les murs les traces du feu rappelant le saccage et la destruction totale de la ville par les Carthaginois en 406 a.JC.

temple Junon (1)

Les Murailles entre le temple Junon et le  temple Concordia 

DSC_4445 (2)

Dans cette crête rocheuse, nous voyons que de nombreuses niches y ont été creusées, avec un plafond voûté, elles étaient utilisées comme tombeau.  On les appelle des arcosolia. Elles n’appartiennent pas à l’ouvrage défensif d’origine (la crête faisait fonction de muraille défensive de la cité grecque d’une longueur d’environ 12 km.) mais on été réalisées entre le Ive et le VII siècle de notre ère.

DSC_4442 (2)

Une fois sa fonction de structure défensive perdue, le mur accueille une nécropole paléochrétienne.  Plusieurs tombes à arcosolium sont ici reconnaissables.  (typologie funéraire dans les catacombes chrétiennes, caractérisée par une tombe en coffre fermée par une dalle horizontale(mensa) et surmontée par une niche voûtée, enduite et peinte.)  Ces tombes contenaient 2 ou 3  sépultures accolées ou superposées et étaient disposées sur un ou plusieurs niveaux.

DSC_4450 (2)

Et nous repartirons demain, si vous en avez envie , vers le Temple Jupiter … 

APRES UN ARRÊT INVOLONTAIRE, SUITE DU CIRCUIT DE SICILE


Je vous invite à mettre de bonnes chaussures afin que vous puissiez gambader comme un cabri de pierre en pierre  dans la Vallée des temples d’Agrigento ( Et plus tard, les temples de Segesta et de Sellinute)

1 –  Le Temple  Concordia

DSC_4452 (2)

Le temple doit son nom à une inscription latine dédiée par les habitants d’Agrigentum à la Concordia, trouvée près du temple, bien qu’elle n’ait aucun rapport avec ce lieu de culte.

DSC_4473 (2)

L’édifice, construit en calcarénite locale, est en style dorique (440-430 av.J-C.) ; il  s’appuie sur un soubassement de 4 gradins et présente 6 colonnes sur les côtés courts et 13 sur les côtés longs.

DSC_4487 (2)

L’espace intérieur était constitué de 3 pièces : la pièce centrale (cella) était précédée par un vestibule d’entrée (pronaos) et suivie par 1 espace postérieur (opistodome). Sur les côté de la pièce centrale, il y avait les escaliers donnant l’accès au toit.

A l’intérieur comme à l’extérieur, le temple était recouvert d’une couche de stuc blanc rehaussé par les éléments polychromes.

DSC_4474 (2)

Les 12 arcades creusées dans les murs de la pièce centrale, ainsi que les tombes creusées dans le sol, remontent à la transformation du temple en basilique chrétienne, grâce à laquelle l’éifice présente un très bon état de conservation.  C’est vers la fin du Vie siècle ap.J.C. que l’évêque Grégoire s’installa dans le temple et le consacra aux saints Pierre et Paul.

L’existence d’une double dédicace a suggéré l’hypothèse qu’à l’origine le temple fût dédié aux Dioscures, Castor et Pollux.

L’édifice a connu plusieurs restaurations à partir de 1788, quand les dernières structures appartenant à l’église chrétienne furent enlevées, et ce jusqu’aux interventions récentes effectuées par le Parc concernant la statique et la conservation des surfaces en pierre.

Prochain épisode : Le Temple Junon …