Catégorie : ESPAGNE
Barcelone -La casa Lleo Morera
Après la Casa Batlo, la casa Amatler voici la description sommaire du 3e bâtiment de La Manzana de le discordia . Ce pâté de maisons est justement devenu célèbre en raison de la brouille entre les trois riches propriétaires de ces trois maisons. Chacun s’étant approprié le génie d’un architecte pour faire élever son palais. Trois palais, trois architectes: Puig I cadafalch, Domènech I Montaner et Antoni Gaudi., trois styles architecturaux différents en sont le résultat pour notre plus grand plaisir aujourd’hui.
Photos prises le jour …
Photos la nuit de Jak line :
Lumières et couleurs à Barcelone
Cet édifice de logements de Domènech i Montaner, situé au nᵒ 35 du Passeig de Gràcia, à Barcelone. construit entre 1902 et 1906, fait partie de la Route européenne de l’Art Nouveau; c’est un des plus emblématiques du Modernisme catalan et une des œuvres les plus représentatives de son auteur. Il conjugue des éléments divers d’influence classique, médiévale ou islamique avec une mention spéciale pour les travaux de sculpture d’Eusebi Arnau, les vitraux(que vous verrez dans l’article de Jacqueline) de l’atelier Rigalt i Granell et les mosaïques de Mario Mario Maragliano et Lluis Bru.
BARCELONE -CASA AMATLLER
La casa Amatller, construite par Josep Puig i Cadafalch en 1898, est une magnifique villa située au Passeig de Gracia , en plein centre ville de Barcelone.
Elle fait partie d’un groupe de maison appelé « manzana de la discordia » avec ses voisines, la Casa Batllo de Gaudi et la Casa Lleo Morera de Domènech i Montaner. Le nom de « manzana de la discordia » se traduit par « la pomme de discorde » (manzana signifiant à la fois « pomme » et « pâté de maison »). Ces trois maisons sont nommées de cette façon pour leur architecture qui est complètement différente des autres maisons construites le long du Passeig de Gracia.
Le bâtiment se distingue grâce à la combinaison de différents styles. On y retrouve des éléments néogothiques avec un travail du fer forgé pour les balcons et les fenêtres avec des détails céramiques. Les carreaux et le toit échelonné rappellent quand à eux l’architecture flamande.
BARCELONE -Le quartier gothique
1 – La cathédrale Santa Creu (de la sainte Croix) et de sainte Eulalie
De grandes dimensions (90 mètres de long sur 40 de large) sa construction commença en 1298 ; la cathédrale constitue un exemple du Gothique catalan, caractérisé par son austérité décorative et par l’équilibre des proportions de l’édifice. . Celle-ci nécessita deux siècles de construction, entre le XIIIème et la moitié du XVème siècle où les travaux furent arrêtés, la façade restant inachevée. C’est à la fin du 19e qu’elle fut terminée, dans un style néogothique qui tranche, par sa sveltesse et sa profusion décorative avec les lignes horizontales sobres du reste de l’édifice.
Adossé au mur ouest de la cathédrale, se trouve le grand cloître construit entre la fin du 14e siècle et première moitié du 15e siècle. En son centre un jardin avec des orangers, des palmiers où le murmure de l’eau et les oies créent une atmosphère sereine. Les oies sont toujours au nombre de 13, l’âge de la sainte Eulalie quand elle subit le martyre.
(A suivre )
BARCELONE – LE MONTJUÏC
MONTJUÏC , témoin et protagoniste de la ville
Envie de regarder l’album-photos ? Voici le lien : BARCELONE – LE MONTJUÏC
L’ancien Mont Juif, car c’est le sens de Montjuïc en catalan, fut ainsi nommé parce qu’au Moyen Age la communauté juive sépharade de Barcelone y fait l’acquisition de terrains pour enterrer ses morts.
Il fut la silhouette et le symbole de la ville, fournisseur essentiel pour son existence, car c’est de ses carrières que sortirent le matériel, la pierre de Montjuïc, dont les Romains se servirent pour ériger Barcino et les chrétiens, des monuments de la ville médiévale comme Santa Maria del Mar.
Montjuïc fut et reste une éminence privilégiée sur Barcelone. Depuis ses innombrables miradors où depuis un de ses accès singuliers, comme l’aeri ou Teleféric, les vues sur la ville, le port et le littoral sont exceptionnelles.
Cependant, son urbanisation et sa transformation (grand espace de participation citoyenne, d’art et de culture, de loisirs et de sports, de foires et de congrès, de jardins et d’itinéraires dans la nature, n’eut lieu qu’à une époque récente, au début du XXe siècle, quand on décida de tenir sur ses terrains l’ Exposition Universelle de 1929. C’est de cette époque que date la Plaça d’Espanya, avec sa fontaine centrale monumentale de J.M. Jujol, collaborateur de Gaudi.
Je pourrais encore vous en dire beaucoup sur ce site et ses multiples édifices … comme le Palais National et son musée …
Comme le CaixaForum – centre culturel avec sa remarquable collection d’Art Contemporain (que malheureusement, je n’ai pas eu le temps de visiter) … La Fondation Joan Miro … Et plus. …
Le Palais de la Musique Catalane à Barcelone – Oeuvre de Lluis DOMENECH i MONTANER
PALAU DE LA MUSICA CATALANA
L’album-photo est sous ce lien : LE PALAIS DE LA MUSIQUE CATALANE
Est une salle de concert située dans le quartier Saint-Pierre de Barcelone. Bâti entre 1905 et 1908, en pleine explosion de l’architecture moderniste à Barcelone, le palais de la musique catalane a été inscrit au Patrimoine de l’Humanité par l’Unesco en 1997.
L’architecture, d’acier et de brique et l’emploi judicieux des arts appliqués et de la sculpture fusionne superbement !
A l’intérieur dominent les motifs floraux très colorés pour les vitraux et la céramique. Remarquables également, certains ensembles de sculpture. Du mur de l’abside de la scène surgissent les bustes de femmes instrumentistes
et à l’embouchure de la scène, deux grands groupes de sculptures se dressent des 2 côtés et atteignent le plafond du Palau, qui font allusion d’une part à la musique catalane et de l’autre à la musique internationale.
Le grand lustre , dont le centre est une coupe inversée comme une goutte d’eau , est une des œuvres les plus extraordinaires de travail de cristal de l’époque et fournit, avec les baies latérales, cette luminosité très légère, si caractéristique de cette salle de concerts.
L’extérieur possède cette même richesse décorative que l’intérieur : on a gardé sur la brique, comme base de la construction, la mosaïque et la sculpture pour les nombreux apports décoratifs.
(extrait du livre « Barcelone Incontournable » – texte Josep Liz –
MAIS ! LES PHOTOS SONT SORTIES DE MON APPAREIL ET M’APPARTIENNENT !