PALERME – SUITE ET FIN …


Fontaine Pretoria

Nous voilà arrivés à la fin du voyage … J’ai essayé de vous montrer les endroits que j’ai particulièrement aimés…

Bien sûr, j’aurais pu vous montrer plus de splendides paysages, les moments de détente (bienvenus) … Mais alors je risquais de vous « fatiguer » (si cela n’est déjà fait …).

Je vous mets sur ce billet le lien  des quelques albums pour lesquels je n’ai pas écrit de billets …

LA FONTAINE PRETORIA – PALERME    –    LA PLACE BELLINI  –  Palerme ici et là …

A tout bientôt … Pour d’autres sujets … Merci à vous tous et toutes

PALERME – SA CATHÉDRALE


Sa cathédrale

Cathédrale

Sa construction débute en 1184  sur le site d’une ancienne basilique byzantine, devenue une mosquée au IXe siècle, lorsque les sarrasins conquirent la ville.  Elle est entourée d’une balustrade en marbre couronnée de sculptures la plupart baroque.

Une série de restaurations, de modifications se sont succédées au cours des siècles.  Les 4 clochers ont vu le jour au XIVe, les portiques méridional et septentrionale ont été construits entre le XVe et le début du XVIe.

Les 2 clochers  qui encadrent la façade sont ornés de motifs de motifs qui rappellent des thèmes islamiques par l’alternance d’éléments végétaux.

Le portique du XVe siècle présente une richesse de détails décoratifs d’empreinte gothiques.  La nef baroque est beaucoup plus récente et fut élargie à la fin du XVIIIe siècle.

L’intérieur de la cathédrale est du pur style néoclassique.

Envie de voir plus de photos ?  Voici le lien qui vous sera nécessaire :  LA CATHÉDRALE DE PALERME

A tout bientôt à la découverte du Palais des Normands (sa chapelle Palatine)

LE CLOITRE DE MONREALE


L’abbaye Bénédictine a été construite en même temps que la cathédrale.  A subi des ajouts successifs au moins jusqu’à la fin du XIVe.  L’élément le plus remarquable est son splendide cloître.

Situé entre le flanc sud de la cathédrale et de l’ancien dortoir du couvent, le cloître, dès qu’on franchit son seuil nous donne un sentiment de grandeur et d’harmonie.

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« Le regard va sans s’arrêter des marbres aux bas-reliefs, des mosaïques aux moulures, mais sans perdre de vue l’ensemble qui possède une si belle élégance;  en ces galeries mauresques les colonnes ont une légèreté, une variété qui peuvent sembler trop mondaines pour un cloître, mais qui enchantent et fascinent . …  » – Bourquelot Voyage en Sicile – 1848.

 Sur un carré parfait(47/47m) se déploie une suite d’arcs en ogive, qui s’ouvrent à l’intérieur sur l’ancien jardin du couvent.  Les colonnes (228) supportent les chapiteaux dont les formes ne cessent de varier  et où les artistes, libres de s’abandonner à leur imagination créatrice, ont sculpté les motifs les plus divers sans suivre un plan iconographique précis.

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On va de scènes de la vie de Jésus à des scènes de l’ ancien testament, en passant par des scènes de chasse, de vendages, de combat, jusqu’au sacrifice de Mithra et ainsi de suite.  Leur interprétation, qui n’est pas facile, demanderait une connaissance complète de la symbologie médiévale et des bestiaires dont s’inspiraient les sculpteurs de l’époque.

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Je vous présente ce magnifique endroit, dit « le petit cloître » ce lieu splendide qui fascina Maupassant et lui fit écrire ces lignes :

« Comment peut-on ne pas aimer les cloîtres, ces lieux tranquilles, fermés et frais, inventés semble-t-il, pour faire naître la pensée qui coule des lèvres, profonde et claire, pendant qu’on va à pas lents sous les longues arcades mélancoliques ?

Comme elles paraissent bien créées pour engendrer la songerie, ces allées de pierre, ces allées de menues colonnes enfermant un petit jardin qui repose l’œil sans l’égarer, sans l’entraîner, sans le distraire ! …

L’exquise proportion, l’incroyable sveltesse de toutes ces légères colonnes, allant deux par deux, côte à côte, toutes différentes, les unes vêtues de mosaïques, les autres nues ; celles-ci couvertes de sculptures d’une finesse incomparable, celles-là ornées d’un simple dessin de pierre qui monte autour d’elles en s’enroulant comme grimpe une plante, étonnent le regard, puis le charment, l’enchantent, y engendrent cette joie artiste que les choses d’un goût absolu font entrer dans l’âme par les yeux ».

Voici le lien de l’album mis sur FB : LE CLOÎTRE DE MONREALE

Merci à vous d’être passé par ici ! A tout bientôt

 

SUITE DE MA DÉCOUVERTE DE SICILE – LES TEMPLES DE SELINUNTE


SELINUNTE

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Le parc archéologique créé récemment,  englobe une vaste partie du territoire de Castelvetrano où, entre la colline de la Gaggera,  à l’ouest, et la colline orientale à l’est, sont disséminées les ruines de l’ancienne ville de Sélinunte.

Le premier établissement remonte au VIIe siècle av.J.C, près du fleuve Selinos (l’actuel Modione).

Temple G avec à l'arrière le temple E
Temple G avec à l’arrière le temple E

La caractéristique la plus curieuse des temples  est qu’ils sont désignés par des lettres de l’alphabet.  La cause, il n’a pas été possible de remonter aux divinités auxquelles ils étaient consacrés.

C’est pourquoi,  vous verrez en légende sous les photos présentées  les lettres  E et G …

TEMPLE   E (Ve s. av.J.C) 

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Se présente comme le résultat d’une restauration réalisée à une époque très récente avec l’emploi, très discutable , de techniques modernes de construction . 

A l’origine, c’était un temple dorique périptère, caractérisé par 6 colonnes sur le devant et 15 le long des côtés longs.  Il  fut construit dans le 1ère moitié du Ve siècle avt J.C, Certaines interprétations des figurations mythologiques (dont certaines se trouvent au musée archéologique de Palerme) font supposer que le temple était consacré au culte d’Héra.

(Ces notes sont extraites du livre « Art et Histoire » de la Sicile)

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temple E (4)

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TEMPLE  G

Est certainement l’ un des  plus monumentaux de l’antiquité classique et le plus vaste.(110,36 x 50,10 mètres). Sa construction fut commencée dans le 2e moitié du VIe avt  J.C .  Il était sans doute consacré à Zeus ou à Apollon.  

Temple G
Temple G

Mais il fut détruit par les Carthaginois avant d’avoir été achevé. C’est donc un amas colossal de ruines que nous visitons. Il comptait, à l’origine 8 colonnes sur le devant et 17 sur les côtés longs.  Le naos situé à l’intérieur, est caractérisé  par une double colonnade, formée par 10 colonnes de chaque côté, précédé d’un pronaos à 4 colonnes.  

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 Temple G (3)

Et puis , plus loin, … encore des fouilles …

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 A tout bientôt pour la suite, un dernier temple, c’est promis,  celui de Segeste ….

Après nous visiterons Monreale et Palerme … Mais une découverte à la fois !

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APRES UN ARRÊT INVOLONTAIRE, SUITE DU CIRCUIT DE SICILE


Je vous invite à mettre de bonnes chaussures afin que vous puissiez gambader comme un cabri de pierre en pierre  dans la Vallée des temples d’Agrigento ( Et plus tard, les temples de Segesta et de Sellinute)

1 –  Le Temple  Concordia

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Le temple doit son nom à une inscription latine dédiée par les habitants d’Agrigentum à la Concordia, trouvée près du temple, bien qu’elle n’ait aucun rapport avec ce lieu de culte.

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L’édifice, construit en calcarénite locale, est en style dorique (440-430 av.J-C.) ; il  s’appuie sur un soubassement de 4 gradins et présente 6 colonnes sur les côtés courts et 13 sur les côtés longs.

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L’espace intérieur était constitué de 3 pièces : la pièce centrale (cella) était précédée par un vestibule d’entrée (pronaos) et suivie par 1 espace postérieur (opistodome). Sur les côté de la pièce centrale, il y avait les escaliers donnant l’accès au toit.

A l’intérieur comme à l’extérieur, le temple était recouvert d’une couche de stuc blanc rehaussé par les éléments polychromes.

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Les 12 arcades creusées dans les murs de la pièce centrale, ainsi que les tombes creusées dans le sol, remontent à la transformation du temple en basilique chrétienne, grâce à laquelle l’éifice présente un très bon état de conservation.  C’est vers la fin du Vie siècle ap.J.C. que l’évêque Grégoire s’installa dans le temple et le consacra aux saints Pierre et Paul.

L’existence d’une double dédicace a suggéré l’hypothèse qu’à l’origine le temple fût dédié aux Dioscures, Castor et Pollux.

L’édifice a connu plusieurs restaurations à partir de 1788, quand les dernières structures appartenant à l’église chrétienne furent enlevées, et ce jusqu’aux interventions récentes effectuées par le Parc concernant la statique et la conservation des surfaces en pierre.

Prochain épisode : Le Temple Junon …

LA SICILE – SUITE – L’ ETNA


Billet pour vous rafraîchir un peu  …

L’ ETNA   

Est un des plus importants volcans en activité au monde et le plus grand d’Europe, à une hauteur de 3.350 mètres au dessus du niveau de la mer et avec un diamètre moyen à la base de 40 kilomètres environ.  L’édifice volcanique, essentiellement constitué de nombreuses coulées de lave superposées, s’élève au dessus d’un socle de roche de type sédimentaire.

Je vous emmène faire une balade sur l'Etna
Je vous emmène faire une balade sur l’Etna

L’activité de l’Etna a un caractère principalement effusif, avec des émissions relativement tranquilles de coulées laviques dont la vitesse n’excède pas 15km/heure.

Bien que la plus grande partie de son activité se produise dans la partie centrale, l’Etna présente un nombre élevé de phénomènes le long de ses flancs, qui pour la plupart, sont imputables à un système de fractures radiales convergeant vers le centre et le long desquelles se sont formés de nombreux cônes auxiliaires.

Apercevez-vous au loin 2 intrépides ???  Prochaine photo un petit coup de zoom !

L’Etna est situé dans la zone d’interaction de deux plaques tectoniques (c’est en général dans des régions où l’activité sismique est intense que l’on trouve des volcans) la plaque africaine et la plaque européenne.

Jusqu’à 500 mètres d’altitude, le pied de l’Etna présente des sources, une importante exploitation agricole (des agrumes).  Un peu plus haut, les constructions humaines s’espacent, faisant place  la culture de la vigne et au maquis méditerranéen, que l’on trouve jusqu’à 1300 m. d’altitude.  C’est aussi une zone boisée, avec plusieurs espèces (châtaigniers, bouleaux, hêtres, mélèzes, pins , chênes). Dans la partie entre 1000 et 2000 mètres, on rencontre de nombreux cônes secondaires, environ 200 groupes disséminés le long des pentes du cône central et à sa base.  C’est la zone où l’activité volcanique est la plus intense.  A 2000 mètres, arbustes, espèces cryptogames et rares pâturages espacés remplacent les arbres.  Vers 2900 mètres, l’activité volcanique se fait moins intense ; on arrive à une vaste haut plateau dénudé et rocailleux, où, au centre d’un ancien bord de cratère, s’élève le cratère final.

Je les regarde s'éloigner ...

Les plus importantes éruptions enregistrées au cours de l’histoire sont de 135 (sans parler de celles qui se seraient produites avant notre ère.

En 1983,fut expérimentée pour la première fois la technique consistant à faire dévier le flux de la lave au moyen de charges explosives, ceci afin d’assurer la sécurité des localités situées au pied du volcan.

On peu voir, ici en bas de la photo, une  coulée de lave de la dernière éruption de l'Etna (on peu dire que la maison  a eu chaud !
On peu voir, ici en bas de la photo, une coulée de lave de la dernière éruption de l’Etna (on peu dire que la maison a eu chaud !

La mise en application de cette technique eût encore lieu (avec des résultats très satisfaisants) lors de l’éruption de 1992 qui fut aussi longue que désastreuse que la précédente.

Envie de voir plus ?  Un album-photo se trouve sous ce lien : L’ETNA !