PHOTO DU MOIS #34# – Thème : Ambiance automnale


 

Choisi par  Josette  – (https://josydhoest.wordpress.com/)

Note de l’auteure :

 » Elle est partout en ce moment ! Dans la couleur … Dans les balades … Dans les fruits et les légumes … Dans les fêtes, les fleurs et les commémorations … Et plus encore ! Je ne doute pas de votre imagination! « 

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Un matin d’octobre … Un tableau superbe découvert en ouvrant mes volets …

Allons découvrir les riches couleurs déposées par les participants inscrits  à ce thème :

Les personnes suivantes nous rejoignent ce mois-ci, bienvenue à elles

Akaieric, Alban, Alexinparis, Amartia, Angélique, Aude, Betty, BiGBuGS, Blogoth67, Brindille, Bubble gones, Cara, Carolyne, Chat bleu, Chiffons and Co, Christophe, Cricriyom from Paris, CécileP, Céline in Paris, Danièle.B, DelphineF, Dr. CaSo, El Padawan, Escribouillages, Eurydice, François le Niçois, Frédéric, Gilsoub, Gine, Giselle 43, J’habite à Waterford, Jakline, Josette, Josiane, Kellya, Krn, La Fille de l’Air, La Tribu de Chacha, Lau* des montagnes, Laurent Nicolas, Lavandine, Lavandine83, Lilousoleil, Lyonelk, magda627, Magouille, Mamysoren, Marie-Paule, Memories from anywhere, Mirovinben, Morgane Byloos Photography, Natpiment, Nicky, Pat, Philae, Philisine Cave, Pilisi, Renepaulhenry, Sandrin, Shandara, Sous mon arbre, Tambour Major, Tataflo, Ventsetvoyages, Who cares?, Wolverine, Xoliv’, écri’turbulente.

Qu’évoque pour vous l’Océan?


L’océan cela se mérite….

Faut venir de bonne heure,

Ne point l’approcher trop vite,

Suivre la courbe  de ses couleurs …

Le deviner dans ses tempêtes, dans ses douceurs

L’écouter dans ses silences, dans ses clameurs…

Devenir ivre de ses embruns, de ses saveurs !

 

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Par ses vagues, qui nous invitent à danser,

Se laisser caresser, se laisser emporter …

S’imprégner de sa force, de son élégance, de sa beauté !

Et si l’envie vous prend … Voici mes délires dont l’océan est l’acteur principal

 UN PETIT COIN DE PARADIS (18 épisodes)

HISTOIRE DE DENTS … DE PLEURS … DE MINEURS


8 août !

Une date qui a changé radicalement mon chemin !

 

Comme ce jour, j’étais allée chez le dentiste…(Eh oui, en riant, en pleurant je lui ai conté ce que je vous livre … Lui, c’est un artiste tant dans le travail que dans la douceur!

 

j’avais 15 ans et demi .. et quelques jours en plus ! …

Il faisait beau ! Et nous traversions, en bateau, la rive

nous séparant de Huy , la ville …

 

Était-ce cette rage de dents qui me donnait des frissons ?

Ou la peur ?

 

C’est vrai qu’il avait fait « fort »,

ce dentiste dont je ne me souviens plus du nom !

 

…Ouvrez la bouche !!! …

Je m’y suis exécutée en tremblant , de trouille, de froid, d’effroi,

de chaud qui vous colle à la peau …

C’était la première fois

que je laissais visiter mes rangées blanches enragées de mal 

qu’il fallait, à tout prix, calmer !

 

Bref, un tit coup de marteau par ci, par là ..

Pour constater, sans doute que la musique était belle …

Sauf que … sur la première molaire de gauche là …

juste dans la mâchoire du bas …

Je sursautai comme une puce au plafond …

Je vois « dit-il » … Alors que je ne voyais plus que des étoiles !

 

Une piqûre, puis 2 … allez une 3ième …

Rien n’y fit, je sursautais toujours autant …

Vous faites du cinéma ou vous paniquez, me dit-il …

Penaude et voulant me cacher sous terre, je lui répondis que non …

 

Et sans plus attendre, je préférerais dire « entendre », il se mit , de toute ses forces à extraire cette dent récalcitrante !

Je vous jure, encore aujourd’hui, c’est comme si c’était hier !!!

 

Enfin, triomphant, il me montra ma pauvre molaire sanguinolente

Je l’ai enfin , me dit-il en examinant un peu mieux le trou béant de l’absence !

 

Un silence … Et puis sa conclusion :

 

Logique que vous ayez eu mal …

Vous n’avez pas fait semblant …

Je vois un abcès … qu’il aurait fallu soigner avant ….

Voilà c’était ma première surprise party

avec un dentiste appelé boucher !

 

Au risque de vous ennuyer, je continue mon billet …

Pensez-vous que cette date, que je n’oublierai jamais ,

est due à ma visite chez un dentiste ?

 

Je vous réponds : Non !

Ce soir là, je faisais 40 de température …

j’avais chopé auprès d’un enfant malade ,

revenant des colonies (dont je tenais la main le soir en lui racontant des histoires) … J’avais chopé, dis-je, le typhus… Une maladie qui me tint plus de 3 mois au lit avec des températures oscillant entre 39 et 40 …

 

Pensez-vous que c’est la raison qui fait que je n’oublierai pas ce 8 août 1956 ?

 

Sans doute un peu … mais pas seulement !

 

Je revois entre deux paupières difficilement soulevées, mon père à mon chevet … Était ce bien lui ??? … Je le reconnaissais à peine … Comme il avait maigri, comme sa barbe était piquante … Et puis ses yeux cernés de gris , de noir … ces yeux fatigués d’avoir trop vu … d’avoir pleuré …

Je n’ai pas su tout de suite … Il a attendu que le médecin lui ait donné ces paroles d’espérance : elle va mieux, elle va guérir …

Et puis, il me raconta … LA CATASTROPHE DE LA MINE DU BOIS DU CAZIER ! Combien d’amis italiens étaient morts, je connaissais certains par les noms répétés … mon père était allé se présenter comme sauveteur …

Voilà pourquoi je n’oublierai jamais !!! Voilà pourquoi, Cette date a changé ma vie

LA PLUIE FAIT DES CLAQUETTES


LA PLUIE

 

J’aime beaucoup la pluie, d’accord point trop n’en faut

Et le soleil aussi, me comble tout là haut

Mais la pluie est amie, vieille compagne à qui

J’ai déjà confié tant de choses jadis

A chaque fois que nous nous retrouvons

Je la sais pleine de nos conversations

 

Et puis, s’il n’y avait qu’un soleil silencieux

Comment diable feraient nos arbres pour chanter

Leurs histoires de sorcières, de lutins entêtés

De rochers languissants, de ruisseaux malicieux

Qui accompagnent de glouglous railleurs

Merles moqueurs et autres persifleurs

 

Je trouve beau ce pays, surtout quand il s’habille

De cette longue et si tenace mélancolie

Qu’il fasse le beau parleur pour touriste au soleil

Tant qu’il veut, moi je dis que c’est la pluie vermeille

Qui lui fait ce doux et tendre regard

Qui se laisse aller au gré du hasard

 

Et puis à cette pluie, confie-lui toutes peines

Elle en fera ainsi qu’elle fait de toute graine

Elle les enfoncera dans le sol sans pareil

Et bien modestement laissera le soleil

Faire le glorieux pour laisser fleurir

D’un grain de chagrin un bouquet d’avenir

Auteur inconnu