GRAND-PLACE DE BRUXELLES (suite) LA MAISON DU ROI (ancienne HALLE AUX PAINS-BROODHUIS)  (N°s29 à 33)


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Telle qu’elle se voit aujourd’hui, la Maison du Roi  ne date que de la fin du 19e siècle.  En effet, en 1872, sa toilette Renaissance fut jugée indigne du cadre de la place et sa démolition décidée.

En 1895, on inaugurait l’élégant édifice gothique dont le modèle fut inspiré de certains détails de l’hôtel de ville.

La construction du 13e siècle abritait la halle aux pains d’où le nom de BROODHUIS et la halle aux viandes dont le souvenir se conserve dans le nom de la rue Chair et Pain.

Dès le 14e siècle, le receveur du Domaine du Duc de Brabant prit l’habitude d’y tenir certaines réunions relevant de ses fonctions.

C’est ainsi qu’en 1350, notamment, il y convoqua les propriétaires des biens riverains de la Senne, afin de décider avec eux de la largeur que devait avoir les chemins.  L’organisme qui, un siècle plus tard devait prendre le nom de Chambre des Tonlieux, eut ainsi son siège fixe à la maison dite depuis lors « du Duc » et au 16e siècle « du Roi ».  Jamais le Roi n’a habité cette maison.

Ultérieurement, d’autres organismes ducaux, le Consistoire de la Trompe (réglant les débits de chasse), le Tribunal de la Foresterie (ayant les forêts domaniales dans son ressort) établirent aussi leur siège à la Maison du Roi, accentuant cette tendance à concentrer autour de la Grand’Place toutes les institutions de la vie administrative, économique ou sociale.

Après la conquête de la Belgique par les Français, la Maison du Roi fut déclarée bien national et appelée Maison du Peuple.

A l’étage, on établit le Tribunal Criminel, le Conseil de Guerre et une école pour enfants pauvres.  La Société des Amis de la Liberté et de l’égalité y tint ses séances en 1794.

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La Maison du Roi de style gothique, les écoinçons des fenêtres sont ornés des armoiries de la Maison de Bourgogne, on y admire une série de statues dorées.  L’arcade centrale du rez-de-chaussée, à la hauteur du balcon, est accostée de 2 statues, celle de Marie de Bourgogne et celle de sont petit-fils Charles-Quint.  L’empereur porte les signes impériaux et royaux : le globe et le sceptre.

L’arcade centrale, située au-dessus de celle-ci, est ornée, à la hauteur du balcon de 2e étage, de 2 statues de souverains brabançons Henri 1er et Jean 1er.  Entre les 2 statues, les armoiries de Brabant avec comme support : l’Aigle (Autriche) et le Lion (Belgique).

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Au 2e étage, on voit une statuette représentant un marchand.  Aux angles de la galerie se trouvent 2 lions tenant un écusson.  Aux angles de la seconde galerie contournant complètement la tour, 4 lions tenant une bannière. Entre ces 2 galeries, un rôtisseur, allusion au sobriquet de Kiekefretters donné aux Bruxellois.

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Sur les façades latérales, un archer.  Seul le boulanger dont l’industrie donna naissance au Broodhuys a été oublié.  Toutefois, le souvenir du métier de boulanger se retrouve heureusement dans la girouette en fer forgé dont le gonfanon est découpé à jour et montre un pain surmonté d’une couronne.

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A bientôt, pour la suite et presque fin …. Merci à vous qui me suivez … 

BRUXELLES – SA GRAND-PLACE – (suite)


CHAMBRETTE DE L’AMMAN (N° 28) ou LE MARCHAND D’OR ou LA COURONNE 

Aujourd’hui AUX ARMES DU BRABANT à cause des armoiries du Brabant qui ornent la façade.

La façade est d’une ligne simple et élégante. les 3 ordres : dorique, ionique et corinthien s’y retrouvent.

Le décor est sobre, des balustres et une enseigne sculptée en dessous des fenêtres du 1er étage, trois vases en haut du pignon.

C’est là également que l’officier de justice des ducs y accomplissait certaines fonctions.

A bientôt pour la suite

Voici les liens des différents articles concernant la Grand-Place de Bruxelles mis sur mon blog :

Délicatesse …


Plus de 1000 fois, mes pas ont foulé les sentiers …

Ce jour , comme toujours,

J’ai pris mon complice, mon ami de voyage …

Avec lui, je vais vers la dune montante

Celle qui se laisse gravir en courant, avec ou peu de fatigue …

Hier encore, des crapauds s’ébattaient dans la mare recouvrant

Le large et long terrain côtoyant la sente …

Aujourd’hui, plus trace d’eau …

 Les plants, divers et nombreux, s’en sont abreuvés …

Quand soudain, je reste figée … Mon cœur bat plus fort …

Une vision frêle m’inonde de joie … de bonheur

J’y vais, délicatement, vers elle …  J’apprivoise l’instant …


Mes yeux s’abreuvent à  son bleu protégé par les fragiles ramures de l’arbre fier.

La vie est belle par ces moments qui coupent le souffle !

RENDEZ-VOUS REFLETS DU 10 SEPTEMBRE 2020


Pour les rendez – vous  reflets qu’organise  Annie instants de vie 54,   en hommage à Marc de Metz , un clic sur le logo

 

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Je vous présente quelques reflets captés le long de l’eau de la mer du Nord à De Panne, où je réside la plupart de l’année. 

 

 

 

 

 

 

 

BRUXELLES – SA GRAND PLACE – IMMEUBLE « LE PIGEON »


LE PIGEON – N° 26_- 27 

 

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La maison appartenait, en 1510, à la Corporation des Peintres, « Le Pigeon » fut détruite en 1695, et le terrain vendu à l’architecte Pierre Simon, qui la reconstruisit dans un style d’un sobre classicisme.

On y retrouve la superposition de 3 ordres : dorique au rez-de-chaussée, ionique au 1er étage et corinthien au 2e étage.

Les remarquables mascarons qui ornent la façade peuvent être considérés comme des modèles du genre.

 Le gâble triangulaire orné de trois ou cinq vases achève la maison et est sobre de ligne.

 C’est dans la seconde partie de l’immeuble, divisé en 2, que Victor HUGO passa l’année 1852.

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Le logis du poète proscrit était bien pauvre, mais quel luxe que cette fenêtre. ! Sa chambre avait une exposition super sur l’art, la civilisation et l’histoire.

 C’est là qu’il écrivit »Le Petit Caporal » et une partie des « châtiments ».

Pour la petite histoire …

Évoquant les visites que lui faisait le Bourgmestre, le poète prenant comme toujours lorsqu’il s’agissait de lui les plus hautes références, écrivit : « l’amertume de Dante était de monter l’escalier de l’étranger ».  La joie de Charles de Brouckère était de monter l’escalier du proscrit.

C’est dans cette petite chambre qu’HUGO, plein de fureur vengeresse contre NAPOLÉON III, donne à ses visiteurs la primeur des pièces en vers ou en prose qu’il multiplie.  Cette activité finit par porter ombrage au Gouvernement français.  Craignant des complications, les autorités belges firent comprendre à HUGO que sa présence n’était plus souhaitable.  Le poète gagna alors Jersey puis Guernesey.

Lorsqu’il revint plus tard à Bruxelles, plus soucieux désormais de confort que de pittoresque, il préféra s’installer Place des Barricades.

 

 

PHOTO DU MOIS #56# PERSPECTIVE


THÈME CHOISI PAR FREDERIC

 (http://zoursland.com)

Note de l’auteur-e« Technique de représentation de l’espace et de ce qu’il contient en fonction de lignes de fuite (généralement convergentes). »

POUR RESTER ENCORE SUR UNE PETITE AMBIANCE DE FÊTE !

je vous propose de lever les yeux dans la galerie Saint-Hubert, à Bruxelles, près de la Grand Place

 

A DÉCOUVRIR AUSSI LES PERSPECTIVES DES AUTRES PARTICIPANTS !

Akaieric, Amartia, Blogoth67, Brindille, Chris M, Christophe, Cynthia, Danièle.B, El Padawan, Escribouillages, Eurydice, FerdyPainD’épice, Frédéric, Gilsoub, Gine, Giselle 43, J’habite à Waterford, Jakline, Josette, Julia, Krn, La Tribu de Chacha, Laurent Nicolas, Lavandine, Lilousoleil, magda627, Marie-Paule, Mirovinben, Morgane Byloos Photography, Nicky, Philisine Cave, Pilisi, Renepaulhenry, Shandara, Sous mon arbre, Tambour Major, USofParis, Who cares?, Xoliv’, écri’turbulente.