Tableau du samedi – 24e – Des goûts et des odeurs


le  tableau du samedi, initié par Lady Marianne et poursuivi par Lilou et Fardoise.

De Theodoor Rombouts (Anvers 1597-1637)  – Allégorie des cinq sens

Théodore Rombouts - 1597-1637 - Belge - Allégorie des cinq sens (5)

Cette curieuse compagnie de cinq hommes vaquant chacun à son affaire est une allégorie, un genre très apprécié aux XVIe et XVIIe siècle.

Théodore Rombouts - 1597-1637 - Belge - Allégorie des cinq sens (8)

Aujourd’hui, je ne vous parlerai que du goût et de l’odorat, le premier  est représenté sous les traits d’un homme plein d’entrain, à demi dénudé, qui regarde le spectateur et tient un verre de vin et un pichet.  Des aliments sont répandus à ses pieds. Vous aurez remarqué à l’arrière (à droite) de ce dernier qu’un jeune homme fume La pipe et dans sa main gauche, il tient des têtes d’ail, c ’est l’odorat.

(extrait du catalogue pour le texte – Photo faite au Musée des Beaux-Arts de Gand) 

A samedi prochain, d’ici là passez un bon eekend et une semaine agréable 

 

PHOTO DU MOIS 90e – thème : banc public


Un temps de repos, en fin d’après-midi, après une escapade « photos » !

2021 ADINKERKE bancs

Pour découvrir les autres participations, il suffit de se rendre chez  :http://blogoth67.wordpress.com/

Merci à vous qui passez vous reposer avec moi dans cet endroit situé à Adinkerke … Près de l’église, près d’un bistro, près d’une gare, près du canal …

Tableau du samedi – 22e – Les grands paysagistes


 

le  tableau du samedi, initié par Lady Marianne et poursuivi par Lilou et Fardoise.

Je vous propose deux tableaux de Jakob Philipp Hackert,-

Photos faites au Musée des Beaux-Arts de Reims (en 2010)

"Paysage" Jacques-Philippe Hackert (1737-1807)
Paysage

(détail)

 

"Paysage" Jacques-Philippe Hackert (1737-1807)

Jacob Philipp Hackert (1737- 1807 - Paysage détail (1)

 

 

Jakob Philipp Hackert,

(Né le 15 septembre 1737 à Prenziau et mort le 28 avril à San Piero di Careggi)

 était le paysagiste le plus respecté des débuts du classicisme allemand. Grâce à ses paysages italiens, il jouissait d’une grande popularité non seulement auprès des voyageurs en Italie, mais aussi auprès de la noblesse européenne. Goethe l’appréciait beaucoup.

 Sa carrière artistique a commencé dans l’atelier de sa famille de peintres. En 1758, sa formation l’a conduit à l’Académie des beaux-arts de Berlin. En 1761, pour la première fois, deux de ses paysages lui valurent l’attention et une invitation du conseiller d’État suédois Adolf Friedrich von Olthof à Stralsund, Rügen et Stockholm pour la décoration picturale de l’hôtel particulier et de la maison de maître de Boldevitz.

 Les années 1765-1768 à Paris ont eu une influence marquante, notamment la rencontre avec le peintre français de paysages et de marines Claude Vernet et avec le graveur  Johann Georg Wille.

 Suivirent des voyages en Normandie et en Picardie, puis en Italie avec son frère en 1768. À Rome et à Naples, la connaissance des mécènes d’art Johann Friedrich Reiffenstein et William Hamilton lui permit d’acquérir rapidement une renommée internationale. Le succès se traduisit par de nombreuses commandes de la noblesse européenne. (Extrait d’un article de https : http://www.meisterdrucke.fr/artiste/Jacob-Philipp-Hackert).

PHOTO DU MOIS – 89 – Thème : MARCHER


Une photo prise lors d’une de mes nombreuses promenades dans les dunes de De Panne.

Pourquoi celle-ci ? (J’en ai tellement d’autres !) :

 « Hâte-toi … Lentement » était le slogan qui convenait à ces personnes.

Elles marchaient à l’aise, s’arrêtaient … Prenaient le temps d’admirer la beauté des dunes …Reprenaient le chemin en riant …

Comme elles, je parcourais les sentiers à mon rythme, très lent, occupée à inspecter la moindre petite fleur ou le papillon joueur …

Et puis, en déclenchant mon appareil photo, je pensai en souriant « elles doivent avoir le même âge que moi »  

Pour découvrir les autres participations, il suffit de se rendre chez http://blogoth67.wordpress.com/2023/08/15/la-photo-du-mois-154-marcher/

Je vais chausser mes souliers ! Belle journée, à bientôt.

Tableau du samedi – 17e – Thème : Couple


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le  tableau du samedi, initié par Lady Marianne et poursuivi par Lilou et Fardoise

 Pourquoi avoir choisi ce tableau de Dagnan-Bouveret, Une noce chez le photographe ?

  Lilou fêtera ses 51 ans de mariage ce mois …et moi mes 60 ans de mariage !

 

 

Pascal Dagnan-Bouveret, né à Paris le 7 janvier 1852 et mort à Quincey, dans l’agglomération de Vesoul, le 3 juillet 1929

Elève de Gérôme et de Corot, il débuta au Salon en 1875. Influencé par Bastien-Lepage, il exposa jusqu’en 1929. Portraitiste de l’aristocratie parisienne. Actif à paris.

Une noce chez le photographe, 1878-1879

Extrait de l’analyse faite par Céline GIRAUD : 

Peinture versus photographie

Le premier élément de réponse tient au caractère naturaliste de cette toile. A la manière d’Émile Zola dans les Rougon-Macquart, l’artiste ancre cette image dans son temps et nous raconte la réalité de la vie de ces personnages. La photographie est une invention de ce siècle, et était très à la mode à ce moment-là. En nous montrant les mariés dans un studio de photographie, il nous renseigne aussi sur leurs moyens financiers, puisque cette pratique était encore loin d’être accessible à tous.

Mais surtout, il faut se rappeler de la concurrence qui était née entre peinture et photographie. Car comment rivaliser avec un mode d’enregistrement plus rapide, fidèle à la réalité, et moins cher ? L’artiste répond à cette question dans ce tableau. On remarque que le photographe devient anonyme et réduit à sa fonction : il n’est là que pour enregistrer la scène. Sa position dans la pièce montre bien qu’il ne témoignera que d’une partie de ce qu’on voit. Le peintre lui, l’englobe dans son ensemble. En plus de faire figurer tous les personnages présents, il choisit de représenter un instant très précis, comme s’il avait capturé l’action en une seconde. Cela non plus, l’appareil photographique n’était pas encore capable de le faire, puisqu’un long temps de pose était encore nécessaire. Les images étaient également bien moins détaillées qu’aujourd’hui.

…  « Il concurrence donc clairement cette technologie en proposant un foisonnement de détails, ce qui l’ancre encore dans le naturalisme. C’est un studio de photographie réaliste qu’il nous propose : parquet abîmé, verrière aux rideaux régis par un système de cordages minutieusement reproduit, et même pancarte précisant aux clients de bien effectuer un dépôt en posant.

L’exécution des tenues, des accessoires des personnages et de toutes les matières présentes est tout aussi précisément exécuté. On sait d’ailleurs qu’il avait passé du temps dans un studio de photographie pour être le plus réaliste et exact possible dans son travail. C’est finalement par son travail des couleurs qu’il assène le coup de grâce à la photographie. Il propose au spectateur une grande variété de coloris, travaillés tant dans le décor que sur les tenues des personnages. Face à cela, un cliché en noir et blanc faisait difficilement le poids.

Avec cette toile, Dagnan-Bouveret nous montre donc bien plus que de simples « noces chez un photographe ». On peut d’abord y voir une critique amusante et discrète de la petite bourgeoisie parisienne, qui suivait les modes de la capitale. Mais finalement, c’est surtout une mise au défi de la technique photographique que le peintre nous propose, posant la question cruciale de la concurrence entre peinture et photographie au XIXe siècle ».

Céline Giraud

1 Notamment dans L’art moderne d’Huysmans en 1883.