Tableau du samedi – 25e – Des goûts et des odeurs


le  tableau du samedi, initié par Lady Marianne et poursuivi par Lilou et Fardoise.

Frans Snyders (Anvers 1579-1657) – MARCHANDE DE FRUITS, ca 1630 – huile s/toile

Frans Snyders ou Snijders (Anvers, 11 novembre 1579 – Anvers, 19 août 16571), qui signait ses ouvrages Franchoijs Snijders, est un peintre baroque flamand, élève de Pieter Bruegel le Jeune et de Hendrick van Balen, spécialisé dans la nature morte et l’un des premiers peintres animaliers : il est crédité d’avoir initié une grande variété de nouveaux sujets de nature morte et d’animaux à Anvers. Il est un collaborateur régulier de grands peintres anversois tels que Pierre Paul Rubens, Antoine van Dyck et Jacob Jordaens2. (voir +  https://fr.wikipedia.org/wiki/Frans_Snyders

Photo faite au  Musée des Beaux-Arts, Dunkerque,(en 2017)

avec accompagnement de ce texte :

Inv.MNR 617 _ Sans doute le tableau acquis par Maria Dietrich début 1939 : identifié avec un tableau destiné au musée de Linz n°588 :  « couple à table avec fruits et légumes et dessous un singe ».  Le tableau est entreposé au château de Thürntal   à la fin de la guerre puis passe dans le château d’Ennsegg (Autriche) avant d’être enregistré au Central Collecting Point de Munich (n° K 1182) et rapatrié par le « French claim 682 ».  –  Dépôt du Musée du Louvre le 28 mars 1968 – Œuvre récupérée à la fin de la seconde guerre mondiale, déposée par l’Etat ; en attente de sa restitution à ses légitimes propriétaires.

A samedi prochain, je l’espère, pour un nouveau thème. Portez-vous bien !

FEMMES


2021 - NOVEMBRE - BRUXELLES MO-5

(traduction du texte ) 

Nous attribuons aux femmes de nombreuses qualités : « paumée chronique », « victime de violence », « victime de la traite des êtres humains », « malade », « migrante », « exilée », « droguée », « alcoolique »…

MAIS CE SONT D’ABORD ET AVANT TOUT DES FEMMES ;

Des femmes qui ont toute une vie derrière elles et un parcours souvent traumatisant à suivre.

Mais avant tout, ce sont des femmes qui ont un avenir, un horizon vers lequel on peut encore travailler de manière positive.  Pour qu’elles puissent à nouveau être appréciées à leur juste valeur en tant que femmes, les établissements doivent leur offrir un refuge exclusivement réservé aux femmes.  En 2020, le Samusocial a accueilli 931 femmes, dont 280 ont pu être orientées vers des solutions loin de la rue.

Je vous présente Laetitia  une de ces 4 femmes qui ont accepté de voir leur image et leur histoire partagées avec le grand public.

Ces quatre témoignages ne constituent qu’un extrait d’une série de quinze portraits qui sont présentés dans leur intégralité dans une exposition visible au Parlamentarium, le centre des visiteurs du Parlement européen, du 1er octobre au 30 novembre 2021.
 
LAETITIA nous confie : 
2021 - NOVEMBRE - BRUXELLES MO-7
 
 
 
Je vous mets le lien où vous trouverez les récits des 3autres femmes  : 
 
 

Merci à vous de me suivre …

Délicatesse …


Plus de 1000 fois, mes pas ont foulé les sentiers …

Ce jour , comme toujours,

J’ai pris mon complice, mon ami de voyage …

Avec lui, je vais vers la dune montante

Celle qui se laisse gravir en courant, avec ou peu de fatigue …

Hier encore, des crapauds s’ébattaient dans la mare recouvrant

Le large et long terrain côtoyant la sente …

Aujourd’hui, plus trace d’eau …

 Les plants, divers et nombreux, s’en sont abreuvés …

Quand soudain, je reste figée … Mon cœur bat plus fort …

Une vision frêle m’inonde de joie … de bonheur

J’y vais, délicatement, vers elle …  J’apprivoise l’instant …


Mes yeux s’abreuvent à  son bleu protégé par les fragiles ramures de l’arbre fier.

La vie est belle par ces moments qui coupent le souffle !

Ils s’en sont allés …


 

Ils s’en sont allés … Vers l’infini …

Lui en décembre 2019 … Avec ses 98 années

Elle en ce  début de printemps 2020 … 96 ans se pointait à l’horizon…

Depuis 1967, nous étions voisins …

MR &ME STRUELENS 12-3-2017 (1)

Ils cultivaient, avec amour, leur petit jardin …

Depuis  notre fenêtre du second, nous regardions éclore les fleurs …

jardin 2020 - (2)

Aujourd’hui,  le parterre est à l’abandon … Le nouveau locataire

A sans doute beaucoup d’autres choses à faire …

Il fait beau … Les oiseaux chantent …

Et les fleurs , plantées ou semées depuis des  années,

jardin 2020 - (1)

 ont repris l’espace devenu sauvage …

jardin 2020 - (7)

 

jardin 2020 - (8)

L’ AGENDA NOUVEAU EST ARRIVE !


Je viens de recevoir mon agenda 2020 plastifié … Bien mince …

je me souviens d’un billet d’humeur de Compère Guilleri . Aujourd’hui, je partage avec vous !

 

 « Dernière quinzaine et rien n’y paraît, ni le ciel, ni nos vêtements, ni notre thermomètre.

Nous jetons un regard de commisération aux bêtes mortes des étalages et aux cravates des boîtes de bonbons.

Mais quelqu’un nous met dans la main un petit agenda de poche : 1931 ! et tout aussitôt la magie gonfle nos veines et atteint notre cœur.

Ni le décor, ni nos résolutions de fin d’année n’avaient pu, comme ce mince carnet rouge et or, émouvoir notre pensée.

Un agenda est un avertissement tyrannique : nous allons vivre un an tout neuf et il y faudra accomplir des actes héroïques, diviser du travail, bâtir, écrire, payer, manger, aimer.

Léon Bloy, notant quelque  anniversaire, écrivit : « quarante ans ! Quarante ans à attendre le facteur »

Pour le génial mendiant, c’était résumer en six mots toute son œuvre, toute sa vie, toute sa philosophie.

On nous donne cet agenda et aussitôt nous songeons : douze mois à attendre quelque chose !

Quelque chose : du bon temps, de la gloire, des argents spéciaux, la paix… ce dont nous allons dresser des tarifs, des horaires, des bilans dans ce carnet doré sur tranche et qui pourrait contenir des recettes de cuisine, des adresses, les ordonnances de cet aimable médecin qui nous fait ce cadeau. »

 

Rassurez-vous, le mien de 2020, je l’ai reçu de … mon pharmacien !

 

IL EST DES MURS …


 

FB2

QUI

Sont présents dans ma mémoire,

 Ils sont les preuves d’un temps que l’on aimerait passé !

2018 BERLIN LR-139

 

Et pourtant …

Il est des murs de l’innommable  …  Il est des murs de  la mémoire …

Il est des murs de l’insupportable … Il est des murs de lamentation…

Il est des murs à dynamiter  …   Afin de mieux reconstruire.

Il est des murs aux ouvertures meurtrières …  Il est des murs blessés de balles…

Ces murs de fusillés …    Ces murs de drames…

Tant d’autres dans le monde  qui nous crient de ne pas les oublier …

Leurs plaintes  emportées dans le murmure du vent hurlent à mes oreilles!

Il est … des murs où les têtes se cognent !

Lorsque l’on est dos à eux!

Il est des murs

À mettre sur l’enclume, à abattre à coups de maillets

Il est des murs qui me disent de faire le mur …

                            Il est des murs du son  !!! qui me murmurent !

    Après nous …est ta  la liberté !